Un «faux» policier soupçonné de viol recherché par la CID

Une collégienne de 14 ans affirme avoir été violée par un individu disant être un policier. Selon les renseignements fournis par l’adolescente, la police a établi un portrait-robot. L’homme, qui n’en serait pas à sa première victime, est activement recherché.

La police est sur le qui-vive depuis qu’une collégienne a porté plainte pour viol. L’adolescente, âgée de 14 ans, affirme qu’un homme, disant être un policier, a abusé d’elle. D’après les renseignements fournis par la jeune fille, la police a dressé un portrait-robot de cet individu, qui sévirait dans le Sud et s’intéressait particulièrement aux collégiennes.

Les enquêteurs de la Criminal Investigation Division (CID) redoutent le fait qu’il n’en soit pas à sa première victime. Raison pour laquelle ils encouragent celles qui auraient été victimes des agissements de ce « faux » policier à porter plainte, afin de les aider dans leur enquête.

L’adolescente de 14 ans, que nous prénommerons Diane, fréquente un collège du Sud. Elle confie avoir vécu un véritable calvaire le 27 janvier. Dans la version qu’elle a donnée aux enquêteurs, elle explique avoir rencontré son petit ami, un étudiant, après les cours ce jour-là. Tous deux ont cherché un coin tranquille pour passer du bon temps. Ils se sont rendus dans un lieu isolé à Rose-Belle.

À un certain moment, les collégiens ont été approchés par un inconnu. « Il avait les cheveux bien coiffés et portait un pantalon de la police. D’ailleurs, il s’est présenté à nous comme un agent des forces de l’ordre. Il nous a même montré sa carte », a indiqué l’adolescente.

Le petit ami de l’adolescente a expliqué à la police que l’homme en question leur aurait lancé qu’ils n’avaient pas le droit de se trouver là. « Il m’a demandé de partir », a déclaré le petit ami à la police. Ce dernier a obtempéré, pensant que le « policier » conduirait la collégienne au poste de police pour informer ses parents.

Or, Diane s’est retrouvée dans un tout autre endroit. « Il m’a emmenée dans une maison abandonnée avant d’abuser de moi. Puis il est parti », a-t-elle relaté aux policiers en présence de ses parents.

Le 31 janvier, l’adolescente s’est décidée à porter plainte pour viol. L’affaire a été confiée à la police de criminelle de Rose-Belle. Grâce à la description faite par les jeunes gens, la police a dressé un portrait-robot.

Le mardi 7 février, la CID de Rose-Belle a interpellé un jeune policier. Ce dernier a été longuement interrogé mais il a nié être l’auteur du viol. « Je dormais à l’heure du délit », a-t-il dit à ses collègues. La collégienne n’a pu l’identifier. Le policier a été autorisé à partir.

Pour les proches de la collégienne, c’est une situation traumatisante. « C’est notre fille unique. Ce n’est pas facile pour nous. Mon épouse est très affectée. Je laisse la police faire son travail », a déclaré le père.