Un élève de Standard IV a porté plainte contre son enseignant qu’il accuse de l’avoir frappé au visage et à la tête parcequ’il bavardait avec son camarade en classe de langue orientale. L’enfant ne veut plus suivre cette classe.
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Un écolier en Standard IV, âgé de neuf ans, ne veut plus suivre les classes de langue orientale. Il a affirmé à la police que son enseignant serait violent envers lui. « Mon enseignant m’a violemment agressé au visage et m’a donné un coup de poing à la tête », a-t-il déclaré dans sa plainte faite au poste de police de Triolet mercredi.
Farhan (prénom modifié) est originaire d’un village du Nord.
« J’étais en classe de langue orientale, mercredi après-midi. Soudain, le prof m’a donné un coup de poing au visage et à la tête. »
L’enfant est rentré chez lui avec le visage boursouflé. Il a relaté sa mésaventure à son père qui l’a conduit au poste de police. « Je parlais à mon camarade, durant la lecture, quand le prof m’a violenté », a confié l’enfant aux policiers. Il a ensuite été conduit à l’hôpital SSRN de Pamplemousses pour des soins.
Son père, 36 ans, ne cache pas sa colère. « Un enseignant ne peut agir de la sorte, même si mon fils est fautif. Il y a d’autres moyens de lui faire comprendre les choses. Il méritait une punition, pas un passage à tabac. Mon fils ne veut plus suivre la classe de langue orientale, craignant d’autres agressions », explique le trentenaire. « Farhan souffre toujours de douleurs. Il est très affecté par cet incident. Il n’a rien mangé ce soir-là. Je prie pour qu’il surmonte ce traumatisme. »
Au ministère de l’Éducation, on affirme qu’une enquête a été ouverte. L’enseignant sera prochainement interrogé. L’enquête est supervisée par l’inspecteur Jummiah et l’ASP Chady.
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