
Un deuxième cas local de chikungunya a été confirmé dans le pays. Il s’agit d’un homme d’une quarantaine d’années, habitant Rivière-Noire. L’information a été annoncée jeudi soir par le Dr Fazil Khodabocus, directeur par intérim des services de santé.
Le patient s’est rendu à l’hôpital après avoir présenté plusieurs symptômes caractéristiques de cette maladie virale transmise par les moustiques.
Des examens médicaux approfondis ont permis de confirmer le diagnostic de chikungunya. Selon le ministère de la Santé, il a été hospitalisé et son état est jugé stable.
Face à cette situation, les autorités sanitaires ont renforcé les mesures de prévention dans la région concernée.
Le Dr Fazil Khodabocus a indiqué que l’exercice de contact tracing est en cours afin d’identifier et de surveiller les personnes ayant été en contact direct avec le patient. Cette démarche vise à limiter la propagation du virus et à détecter rapidement d’éventuels nouveaux cas.
Parallèlement, des opérations de fumigation sont en cours à Rivière-Noire et dans les zones avoisinantes pour éradiquer les moustiques vecteurs du virus. Ces interventions consistent à pulvériser des insecticides pour détruire les larves et les moustiques adultes, réduisant ainsi le risque de transmission.
Le ministère de la Santé rappelle à la population l’importance de prendre des précautions contre les piqûres de moustiques. Parmi les recommandations :
• Utiliser des répulsifs
• Éliminer les eaux stagnantes, où les moustiques se reproduisent
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