Un sentiment d’insécurité règne chez un couple domicilié à Rose-Belle. Lundi, aux petites heures du matin, il a été réveillé par un intrus. Le chef de famille, âgé de 55 ans, est tombé nez à nez avec un homme armé d’un couteau. Il a menacé la victime avant de prendre la fuite avec un butin de Rs 10 500. Le suspect est activement recherché.
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L’épouse du quinquagénaire est indignée. Cela fait 30 ans qu’elle vit dans cette région et elle ne pensait pas vivre une telle situation. Cet incident s’est produit vers 2 h 30. « Nous dormions lorsque cet individu est entré dans la maison », explique-t-elle. Son époux s’est réveillé. « Il dormait dans une chambre au rez-de-chaussée quand il a entendu un bruit étrange. Il a d’abord pensé que c’était un rat. Il s’est levé du lit », raconte la dame.
Il faisait sombre. Le quinquagénaire s’est tenu devant la porte de sa chambre et a aperçu une silhouette dans le salon. « Mo misie inn trouv enn dimounn so ledo. Linn panse nou garson sa parski ena fwa dan so travay ninport kiler bizin li, li bizin ale. Mo misie inn demann li – ‘tonn fini leve pou to al travay ? Selman dimounn-la pann reponn li. Mo misie dimann li ‘to pa reponn mwa ?’ » dit-elle.
C’est au moment où l’individu s’est retourné qu’il s’est rendu compte qu’il avait affaire à un intrus. « Li ti met linz nwar ek linn pass enn lakrem blan lor so figir », poursuit l’épouse encore sous le choc. Mais alors que le quinquagénaire allait crier à l’aide, le suspect a sorti un couteau. « Linn tir enn kouto linn mett anba mo misie so la gorz. Li pann dir nanie », ajoute-t-elle. Entre-temps, leur fils s’était également réveillé. « Dimounn la finn abriti pou li sorti. Linn may dan enn rido ek linn pass par enn la fenet. Linn sot gett ek fonn enn sel kout ». Cette intrusion a bouleversé la famille.
Elle a alerté la police de Rose-Belle. « Une fois la police sur place, nous avons constaté que le voleur avait également ouvert la fourgonnette de mon époux pour lui voler des documents. Dans la maison, il avait pris de l’argent, un téléphone portable et une montre appartenant à mon fils », poursuit la dame.
« Mo pa gagn traka kass, sa kav gagne, ou enn portab, demin mo kav al aste dan magazin. Me si li ti pik mo misie, ki ti pou arive ? » se demande l’épouse, qui estime que cette situation aurait pu être évitée.
« Il y a une maison abandonnée juste à côté de la nôtre. C’est un véritable repaire pour les toxicomanes de la localité. Il n’y a pas longtemps, une odeur nauséabonde émanait de la cour. J’ai informé la police. Deux agents sont passés au cas où il y aurait un cadavre, mais ils n’ont rien trouvé. J’ai entrepris des démarches pour que cette cour soit nettoyée et pour éviter que des gens louches viennent s’y droguer. Je me suis rendue au conseil de district depuis décembre de l’année dernière. Je leur ai même donné un numéro pour contacter le propriétaire. Ils disent qu’ils vont faire le nécessaire, mais jusqu’à présent, rien n’a été fait. J’étais même prête à payer pour faire nettoyer cette cour. Ils n’ont pas accepté. Résultat : c’est par cette cour que l’intrus est passé pour entrer chez nous », déplore la dame.
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