Un charpentier fait une chute mortelle d’un échafaudage

Manuel Jean Christophe Thierry Robert, 41 ans, a tragiquement trouvé la mort. Le 24 août, alors qu’il travaillait sur un chantier de construction à Rivière-Noire, ce charpentier a chuté d’un échafaudage. Grièvement blessé, il a rendu son dernier souffle le lundi 28 août.

Sa disparition plonge sa famille et ses collègues dans la tristesse. Selon le témoignage donné à la police de Rivière-Noire par un entrepreneur de 55 ans, ils travaillaient depuis un certain temps sur la construction d’une villa à Rivière-Noire. Manuel Jean Christophe Thierry Robert était sur un échafaudage d’une hauteur de 1 m 80. Il a dit à l’entrepreneur qu’il ne se sentait pas bien et qu’il devait descendre pour se reposer un instant.

Cependant, contre toute attente, il a perdu l’équilibre et a chuté de la structure métallique. Il a atterri au sol et s’est blessé au visage et à la tête. Il a saigné abondamment. L’entrepreneur lui a prodigué les premiers soins. Le responsable du chantier et les autres ouvriers ont rapidement organisé son transport vers l’hôpital Yves Cantin. Après les premiers secours, il a été transféré à l’hôpital Victoria à Candos. Malgré les soins intensifs et l’assistance respiratoire, il a rendu l’âme quatre jours plus tard.

Malaise

La police de Rivière-Noire a ouvert une enquête pour élucider les circonstances de ce drame. Le ministère du Travail a également été informé. L’autopsie a attribué la mort du charpentier à une hémorragie intracrânienne.

Cette soudaine disparition a bouleversé la famille de Manuel Jean Christophe Thierry Robert. Son frère explique que jeudi dernier, Christophe s’était rendu au travail où le drame a eu lieu. « Nous avons appris qu’il ne se sentait pas bien. Il a eu un genre de malaise et c’est en descendant de l’échafaudage qu’il est tombé », explique ce dernier. 

Le ministère du Travail enquête aussi sur cette tragédie. « Beaucoup des collègues de mon frère m’ont dit que mon frère portait régulièrement son casque et des bottes de sécurité. Nous allons voir avec la police, si les normes de sécurité ont été respectées. »