Un ancien responsable d’une école préscolaire, âgé de 66 ans, a été arrêté par la police le 29 décembre. Une adolescente âgée de 17 ans accuse cet habitant de Floréal de l’avoir agressée sexuellement quand elle avait neuf ans.
La plaignante se rendait dans cette école à intervalle régulier pour passer le temps. Elle allègue que le responsable de l’école en a profité pour l’agresser sexuellement à quatre reprises. De plus, elle souligne que son agresseur lui avait recommandée de ne rien divulguer à ses proches, faute de quoi il s’en prendrait à elle et à sa petite sœur qui fréquentait cette école préscolaire.
Par la suite, avec ses proches, la plaignante s’est installée à l’étranger. Loin de son agresseur allégué, elle s’est confiée à une psychologue dans l’établissement scolaire qu’elle fréquentait. Elle a tout déballé à sa mère ensuite. En apprenant l’agression sexuelle dont sa fille a été victime, elle a multiplié ses démarches pour porter plainte à la police. « J’ai économisé mon argent pour venir à Maurice et j’ai rapporté le cas à la police. Mo pa kapav les enn zafer koumsa pase », explique cette mère.
C’est ainsi que le 28 décembre, elle a accompagné sa fille au poste de police de Floréal pour porter plainte contre le suspect. Ce dernier a été arrêté le lendemain par les limiers de la Criminal Investigation Division de Curepipe. Il a été placé en état d’arrestation et sera traduit devant le tribunal de Curepipe ce 30 décembre pour répondre d’une accusation provisoire de relation sexuelle avec mineure.
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Mise à jour > Le responsable d’école préscolaire nie
Après une nuit en cellule, Kullasnath H., 66 ans, a obtenu la liberté conditionnelle en Cour de Curepipe, ce mercredi. Il fait l’objet d’une enquête (’causing a child to be sexually abused’) pour un cas allégué d’agression sexuelle sur mineure. La victime présumée, aujourd’hui âgée de 17 ans, accuse cet ancien responsable d’une école préscolaire de l’avoir agressée sexuellement quand elle avait neuf ans. Cela à plusieurs reprises. Lundi, l’adolescente s’est rendue au poste de police de Floréal, accompagnée de sa mère pour porter plainte. C’est à l’étranger où elle s’est établie avec ses parents que Brenda (prénom fictif) s’est libérée de ce lourd secret. « Elle m’a révélé que cet individu l’avait déshabillée dans le sous-sol de sa maison avant de l’agresser », explique la mère au Défi Quotidien. « Une autre fois, c’est dans sa voiture qu’il s’est livré à des attouchements sur elle. La dernière fois où Brenda a été victime des ardeurs sexuelles de son bourreau, c’était en 2012 ». Un samedi, le suspect et son épouse auraient rendu visite à la mère. « On était dans la cour, il voulait se rendre aux toilettes. Il a demandé à ma fille de lui indiquer le chemin dans la maison. Il en a profité pour la tripoter de nouveau, avant de lui lancer : ‘To ti krwar mo pa pou retrouv twa enn zour’ », ajoute la mère. Depuis, la famille s’est installée à l’étranger. Délivrée de la présence de son ’bourreau’, Brenda devait confier à sa mère les sévices dont elle a été victime. Sa mère entame alors des démarches pour rentrer à Maurice afin de saisir la police. Lundi, elle a porté plainte au poste de Floréal. Le lendemain, les limiers Francoise et Golamy de la CID de Curepipe interpellent le dénommé Kullasnath H. Interrogé en présence de Me Ashik Toorabally, avocat, le retraité nie catégoriquement les accusations faites contre lui. « Ce sont des faussetés », a-t-il maintenu aux policiers. Il a obtenu la liberté provisoire contre une caution de Rs 10 000. L’enquête supervisée par le Surintendant Dilmahamod se poursuit. Irshaad Olitte <Publicité
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