Ils ont laissé entrer le loup dans la bergerie. Harry J., 37 ans, mécanicien, et ses proches regrettent d’avoir accueilli leur cousin Anooj A. sous leur toit. Ce dernier leur a dérobé Rs 350 000 en argent et bijoux, avant de mettre le feu à la maison le 18 mai dernier. Anooj est actuellement recherché par la police.
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Cela fait un an que cette famille, domiciliée à Goodlands, a accepté d’héberger Anooj A., un de ses cousins. « Un beau matin, Anooj s’est présenté à notre porte. Il n’avait nulle part où aller. Nous savions qu’il avait eu des ennuis avec son père », se souvient Harry. « Nou finn tom dan so febless. »
C’est dans l’ancienne chambre du frère d’Harry que le cousin s’est installé. « Anooj ne travaillait pas, mais, il ne manquait de rien », lâche Harry, dépité. Après quelques mois, la famille s’est aperçue que des sommes d’argent disparaissaient. Dans un premier temps, Harry n’en a pas fait grand cas. « Nou pann tro kass la tete ek sa », dit-il.
« Quelque temps plus tard, il s’est rendu à Rodrigues. Il nous a dit que son séjour lui avait été offert par un ami », poursuit Harry. À son retour, Anooj est revenu s’installer chez Harry.
Après une année, il a quitté la maison sans en informer personne. « Enn sel cou linn disparet. Li mem pann inform nou », s’indigne Harry.
Incendie volontaire
C’est là qu’il a remarqué qu’une somme de Rs 20 000 avait été disparue de son armoire. Quelques semaines plus tard, Anooj a réapparu. « Des voisins l’ont vu rôder autour de la maison alors que personne n’y était. » Le 18 mai dernier, alors qu’Harry était au travail, il a reçu un appel d’un proche. « Il m’a alerté qu’un incendie avait éclaté dans ma maison. Je me suis précipité sur place. La fumée sortait de ma chambre. Mon armoire était en feu. Heureusement, que les flammes ont pu être maîtrisées », dit-il.
Harry n’a pas tardé à comprendre que ce feu cachait un vol. « Le sac où j’avais gardé Rs 50 000 et 1 000 euros était sur le lit. L’argent avait disparu » Dégoûté, Harry a consigné une déposition au poste de police pour vol et incendie volontaire. « C’était un vendredi et le lundi suivant l’incendie, mon cousin a refait son apparition. Il faisait comme si rien ne s’était passé. Puis, je l’ai vu mettre un sac dans ma voiture avant de partir. Sur le moment, je n’y ai pas prêté attention. Quelques jours plus tard, en ouvrant le sac j’étais surpris de voir les bijoux de mon épouse, qui avaient disparu . » La police criminelle de Goodlands en a été informée.
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