
Le président américain Donald Trump a lancé mardi un ultimatum au mouvement palestinien Hamas, lui donnant "trois ou quatre jours" pour répondre à son plan pour la fin de la guerre dans la bande de Gaza, soutenu par Israël.
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Dans le même temps, l'armée israélienne a poursuivi son offensive dans la bande de Gaza, assiégée et affamée, où selon la Défense civile locale 41 Palestiniens ont été tués dont 15 à Gaza-ville. L'armée a affirmé viser des "cibles terroristes".
Après bientôt deux ans de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la Maison Blanche a publié lundi une proposition pour mettre fin à ce conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts dans la bande de Gaza devenue en champ de ruines.
"Nous allons donner environ trois ou quatre jours (...) Tous les pays arabes sont d'accord, les pays musulmans sont d'accord, Israël est d'accord. Nous n'attendons que le Hamas. Et le Hamas acceptera ou n'acceptera pas. Et s'il n'accepte pas, cela se finira de manière très triste", a dit M. Trump.
"Il nous manque une signature, et elle expiera en enfer s'ils (le Hamas) ne signent pas. J'espère qu'ils vont signer pour leur propre bien (...)", a-t-il ensuite averti.
Le Hamas a commencé mardi à examiner le plan, après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assuré lundi le "soutenir" à la suite d'une rencontre à Washington avec le président américain. M. Netanyahu a dit qu'Israël se réservait le droit de "terminer le travail" par les armes si le Hamas bloquait ou rejetait le plan.
- "Consultations de plusieurs jours" -
Et dans une vidéo publiée mardi, M. Netanyahu a semblé revenir sur l'une des principales dispositions du plan, en affirmant que l'armée israélienne resterait "dans la majeure partie de la bande de Gaza".
Le plan américain en 20 points prévoit notamment un cessez-le-feu, la libération dans les 72 heures des otages retenus par le Hamas, le désarmement du mouvement palestinien, le retrait par étapes de l'armée israélienne et l'installation d'une autorité de transition dont le Hamas serait exclu et qui serait placée sous la supervision d'un "comité de la paix" présidé par M. Trump.
Alors que la mise en oeuvre du plan reste entourée d'incertitudes, le Qatar a déclaré que le Hamas l'examinait "de manière responsable" et annoncé une réunion en soirée avec le mouvement palestinien en présence de la la Turquie.
Une source palestinienne proche du Hamas a affirmé que le mouvement, arrivé au pouvoir à Gaza en 2007, avait commencé "une série de consultations" autour du plan, qui pourraient "durer plusieurs jours".
Jusque-là, le Hamas se disait prêt à libérer tous les otages dans le cadre d'un accord global mettant fin à la guerre, qui verrait notamment un retrait total des troupes israéliennes de la bande de Gaza. Il réclamait aussi des garanties pour une fin durable de la guerre.
AFP

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