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Troubles respiratoires : une unité de pneumologie s’avère nécessaire

Face à la hausse du nombre de troubles respiratoires, la création d’une unité spécialisée dans chacun des cinq hôpitaux régionaux devient nécessaire. C’est ce qu’indique une source au ministère de la Santé.

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« Il y a certes des pneumologues dans le service public, mais ils pratiquent comme des visiting doctors », précise notre source. De ce fait, ces pneumologues ne sont présents à l’hôpital qu’une demi-journée, à raison d’une à trois fois la semaine. Une demi-douzaine de médecins ont les qualifications requises pour exercer en tant que spécialistes, mais ils exercent comme généralistes, faute de n’avoir pas été promus. C’est une aberration. Les compétences existent, mais ne sont pas utilisées à bon escient. »

En combinant les nombreux spécialistes et ceux qui disposent des qualifications requises, il serait possible d’aménager un service de pneumologie.

« Les ressources humaines disponible sont sous-utilisée», déplore-cette source. Satish*, membre du personnel de l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, abonde dans le même sens. « La mise en place d’une unité de pneumologie dans chaque hôpital est envisageable, car le personnel et les infrastructures existent déjà. Des spécialistes dans ce domaine pratiquent dans l’Out Patient Department (OPD) des hôpitaux. Si un tel service voyait le jour, ils seraient là en permanence et non à temps partiel.»

Reshma* partage cet avis. Exerçant à l’hôpital Victoria, elle souligne « que ce serait à l’avantage des patients d’avoir de telles unités dans les cinq hôpitaux régionaux. Les troubles respiratoires sont en hausse, en raison de la pollution de l’air et du tabagisme. Il existe bien un service de dermatologie, de cardiologie ou de rhumatologie, l’aménagement d’une unité de pneumologie s’avère une évidence. »

« Selon le protocole établi, les patients sont d’abord vus par un médecin généraliste», expliquent Reshma et Satish. « Les cas compliqués sont référés au spécialiste, mais le service n’est pas optimal, car l’examen du patient dépend des visites du pneumologue à l’hôpital. Avec une unité de pneumologie, le patient pourrait venir n’importe quand.»

Selon notre source, la demi-douzaine de médecins généralistes qui ont les qualifications requises pour être promus spécialistes en pneumologie seraient d’un apport non négligeable pour création d’une telle unité. « Le service public compte déjà sept spécialistes. Il serait alors possible d’avoir deux pneumologues par hôpital régional ».

* prénoms modifiés.
 

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