Depuis trois semaines, la police de Trou-aux-Biches avait eu vent qu’une villa de la région avait été transformée en maison close. Dès lors, cette résidence était sous surveillance policière.
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Une activité qui a porté ses fruits : le mardi 8 novembre, le gérant, Vipine S., 34 ans, a été surpris avec deux femmes, Jesnee M., 26 ans, et Cynthia A., 24 ans, dans une chambre. Ils étaient en pleins ébats, lorsque les policiers sont entrés dans la chambre.
Dans une autre chambre, Ragni S., 34 ans, mère de trois enfants, se trouvait dans une position compromettante avec un homme de 58 ans qui habite à Triolet. Celui-ci a expliqué aux enquêteurs qu’il vient souvent dans cette villa pour avoir des rapports sexuels avec des femmes contre paiement. « J’ai payé Rs 500 pour avoir des rapports sexuels avec Ragni », a-t-il indiqué aux enquêteurs. Après son interrogatoire, il a été autorisé à rentrer chez lui.
Vipine S. a raconté aux enquêteurs qu’il loue la villa depuis deux mois. « Quand j’ai rencontré ces trois femmes, je leur ai proposé de venir travailler dans la villa au lieu de travailler dans les rues », a-t-il expliqué aux enquêteurs. Interrogé sur la partie à trois, il a déclaré qu’il aime le sexe. Après son interrogatoire, il a été autorisé à rentrer chez lui.
Quant à Jesnee M., Cynthia A. et Ragni S., elles affirment avoir fait la connaissance de Vipine S. il y a deux mois. « Nous l’avons rencontré alors que nous faisions le trottoir. Nou ti pe tras nou lavi lor simin e Vipine finn propoz nou pou fer sa dan vila », ont-elles raconté.
Trois clients par jour
Jesnee M. et Cynthia A. disent avoir reçu Rs 500 chacune de Vipine pour avoir des rapports sexuels avec lui. « Nou gagn trwa ou kat klian par zour. Ban klian la pey Vipine Rs 1 500 et nou gagn zis Rs 500 », ont ajouté les trois femmes. Après leur interrogatoire, elles ont été autorisées à rentrer chez elles.
Les trois présumées prostituées et le gérant comparaîtront devant le tribunal de Pamplemousses ce mercredi. Vipine S. risque de répondre de deux accusations provisoires : « brothel keeping » et « engaging in prostitution ». Quant aux trois femmes, elles répondront d’une accusation de « engaging in prostitution ». Le propriétaire de la villa a été entendu par les enquêteurs et il a déclaré qu’il n’était pas au courant de cette affaire.
L’enquête, menée par le sergent Arnasala, est sous la supervision du chef inspecteur Cooroopdass.
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