À Trou-aux-Biches : un chauffard en état d’ivresse impliqué dans un grave accident

156 microgrammes ! C’est le taux d’alcoolémie que Clarel (prénom modifié) avait dans son haleine, soit six fois plus que la limite autorisée de 23 microgrammes, quand il a été impliqué dans un accident de la route, samedi.

Ce chauffard de 42 ans, ingénieur consultant, était au volant de son van dans la journée de samedi quand, arrivant à la route côtière, Trou-aux-Biches, il a percuté une mobylette pilotée par Awshad, 26 ans. Éric, 41 ans, le passager de la mobylette, et le pilote ont été grièvement blessés. Ils ont été transportés à l’hôpital. Éric a été admis à l’unité des soins intensifs et Awshad en salle.

Le chauffeur du van a été conduit au poste de police de la région où il a subi un alcootest qui s’est révélé positif. Il avait 156 microgrammes d’alcool dans son haleine et il a été placé en détention. Dimanche 17 décembre, il a été relâché sur parole. Lundi, il était attendu au poste de police de la localité pour donner sa version des faits. Le motocycliste n’a pas pu effectuer l’alcootest vu que son état de santé était critique. Toutefois, il a été soumis à des prises sanguines.

Colère et révolte

Les proches de deux victimes ne cachent pas leur colère. « Sa sofer la finn bwar plis ki limit autorize e lavi nou fami an danze e la polis less li ale koumsa mem ? C’est inacceptable », fulminent les proches de deux victimes.

Guildiane, l’épouse d’Éric, est aussi révoltée. « Mon époux et mon frère Awshad sont dans un état critique à cause d’un chauffard. Si ce dernier avait assumé ses responsabilités, cet accident aurait pu être évité. Éric accompagnait mon frère à la banque pour faire un retrait. Il devait acheter de la peinture pour nos travaux de rénovation pour le Nouvel an. Aster mo misie pou bizin fer lane dan lopital e dokter finn dir li pa pou bien osi vit. Éric devra subir une deuxième opération. Et mon frère a subi plusieurs fractures. La loi doit être plus sévère envers ces chauffards. Mon époux et mon frère auraient pu perdre la vie et je souhaite qu’ils se rétablissent au plus vite », confie Guildiane. La police poursuit son enquête.