Une portion de la plage publique devant un hôtel de Trou-aux-Biches semble s’être métamorphosée en zone privée. Des transats alignés et des kiosques en feuilles de coco sèchent envahissent l’espace. Le lundi 30 décembre 2024, des travailleurs s’affairaient à démonter certains kiosques, mais la direction de l’établissement s’abstient de tout commentaire.
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Une véritable invasion : des dizaines de transats et de kiosques occupent la plage publique devant un hôtel de Trou-aux-Biches. Le lundi 30 décembre 2024, avant la pause-déjeuner, des travailleurs s’activaient à démanteler des kiosques de fortune faits de feuilles de noix de coco séchées. Malgré nos sollicitations, la direction de l’hôtel a choisi de ne pas commenter.
La situation a suscité une vive polémique. La direction de l’hôtel semble avoir privatisé, de fait, une portion de plage publique. Les touristes y profitaient du soleil, allongés sur des transats, tandis que les locaux peinaient à trouver un espace où marcher, sauf en pataugeant dans l’eau.
Selon nos sources, l’installation massive de transats, kiosques et autres infrastructures remonterait à quelques jours seulement, peu après Noël. L’hôtel aurait érigé des parasols en feuilles de noix de coco, aménagé un bar de plage et une boat house, et aligné des dizaines de transats à l’usage exclusif de ses clients.
Des travaux d’envergure auraient également été menés, impliquant des pelleteuses et des camions transportant du sable pour recréer une plage artificielle.
Toutefois, la Beach Authority aurait ordonné l’arrêt immédiat de ces activités. Malgré cette intervention, les équipements envahissants restent en place, transformant la plage en une extension des infrastructures de l’hôtel.
« Avant, il n’y avait que dix transats, deux ou trois kiosques. Maintenant, il y a une cinquantaine et toute la plage devant l’hôtel est devenue comme une plage privée », confie un des membres du personnel de cet hôtel.
Réaction de l’hôtel
Sollicitée pour un commentaire, la responsable de communication de l’hôtel n’a pas pu nous recevoir en raison d’agendas chargés. Plus tard, elle a rappelé pour nous indiquer que la direction avait décidé de ne pas réagir à la situation. Elle a toutefois proposé un rendez-vous le 6 janvier 2025, où nous serions « les bienvenus ».
Destruction obligatoire des kiosques en paille
Face à la controverse, les autorités ont ordonné la destruction des kiosques en feuilles de noix de coco. Lundi, des travailleurs s’attelaient à ramasser ces matériaux pour les charger dans une camionnette et nettoyer les lieux. Cependant, des dizaines de transats restaient encore positionnés au plus près de l’eau, accompagnés de kiosques en bois fabriqués par des artisans, toujours debout.
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