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Trottoirs envahis à Port-Louis : politique zéro tolérance de la mairie contre des commerces

Operation crack-down dans la capitale.

En cette période de fin d’année où de nombreuses personnes profitent pour faire leurs achats, certains magasins de la capitale n’hésitent pas à exposer leurs produits à même le trottoir, obstruant ainsi la voie publique. Face à ce problème grandissant durant le mois de décembre, la municipalité de Port-Louis a adopté l’approche zéro tolérance.

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Depuis le début de ce mois, les inspecteurs et officiers de la mairie de Port-Louis, épaulés par des policiers, sont sur la brèche. Pour cause : ils effectuent des descentes dans des rues névralgiques de la capitale, qui sont populaires pour la vente de divers produits et où convergent des Mauriciens pour leurs achats en vue des fêtes de fin d’année.

« La mairie de Port-Louis veut redoubler d’effort pour libérer les trottoirs. On a des descentes chaque jour dans les différentes artères de Port-Louis », explique le lord-maire, Mahfooz Moussa Cadersaib. Ainsi, la municipalité ne compte pas tolérer les commerçants qui ont pour habitude d’exposer leurs marchandises sur le trottoir qui est un passage pour piétons.

Il revient aussi que des commerçants, histoire de se faire un peu d’argent à cause de la morosité des ventes, n’hésitent pas à louer l’espace devant leurs commerces à des marchands ambulants ou saisonniers en cette période de l’année. Ces derniers proposent une panoplie de produits et de babioles aux consommateurs, allant des jouets aux vêtements en passant par les produits de beauté, entre autres. « Les gérants de magasin n’ont pas le droit d’agir de la sorte. Les marchands ambulants, qui sont enregistrés, sont dans l’obligation d’opérer sur trois sites qui leur sont destinés, notamment à Ruisseau du Pouce, la place de l’Immigration et la rue Ingénieur », avertit le lord-maire. Il souligne de plus que les marchands ambulants n’ont pas le droit de travailler dans un périmètre de moins de 500 mètres du Marché central.

Mahfooz Moussa Cadersaib précise que les trottoirs doivent être libérés pour que les membres du public puissent circuler librement. Il souligne qu’on ne va pas tolérer si un commerçant ou un marchand ambulant sermonné aujourd’hui revient le lendemain pour y exposer sa marchandise. 

Les opérations ‘crack-down’ se poursuivront dans les rues de la capitale. Mahfooz Moussa Cadersaib ajoute que les autorités seront intransigeantes et n’autoriseront aucun marchand à obstruer la voie publique et à faire fi des lois concernant les infrastructures. « Je rappelle que l’obstruction d’un trottoir représente un délit. Toute marchandise proposée à la vente sur le trottoir sera saisie », lance-il.

 

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