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Troisième édition de l’African Women in Dialogue : la femme africaine, moteur du changement 

La délégation mauricienne.

La troisième édition s’est ouverte à Johannesburg lundi

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Le coup d’envoi de la troisième édition de l’African Women in Dialogue (AfWID) a été donné ce lundi 27 janvier au Birchwood & OR Tambo Conference Centre, à Johannesburg, en Afrique du Sud. Cet événement, qui se poursuit jusqu’au 31 janvier, réunit un millier de femmes issues des 55 pays du continent africain.

L’AfWID, lancé sous l’impulsion de Zanele Mbeki, l’épouse de l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki, offre un espace unique de dialogue et de réflexion pour les femmes du continent. Cette initiative vise à rassembler des femmes de divers horizons pour échanger sur les défis et les opportunités dans leurs pays respectifs.

« Ce qui rend l’AfWID unique, c’est cet espace sécurisé qui permet aux femmes de discuter librement des problèmes qu’elles rencontrent et des réussites dans leurs nations. Ce n’est pas seulement un dialogue, mais aussi un moment de réflexion et d’action », explique Anushka Virahsawmy, directrice de Gender Links et chef de la délégation mauricienne. Cette conférence met l’accent sur la résilience, la politique et les lois nécessaires pour promouvoir les droits des femmes. Pendant deux jours, des ateliers de travail permettront aux participantes de réfléchir sur elles-mêmes, mais aussi de contribuer au plaidoyer pour le changement.

Anushka Virahsawmy souligne l’importance d’un plaidoyer efficace. « Il est crucial de comprendre ce qui se passe en Afrique, d’évaluer les politiques en place, comme celles de Beijing, de la SADC ou encore de l’Union africaine, et de voir comment nous pouvons amener des changements réels », dit-elle. 

La directrice générale de WDB Trust, Riah Phiyega, qui a pris la parole, s’est attardée sur la femme africaine comme moteur de changement. 

« Le troisième Forum AfWID nous offre l’opportunité, en tant que femmes africaines, d’examiner, de réfléchir sur les progrès réalisés ou leur absence, et de formuler des recommandations pour la Commission sur le statut des femmes (CSW) de 2025 », précise-t-elle. 

Stellah W. Bosire, militante des droits humains, a, pour sa part, mis l’accent sur les inégalités auxquelles font face les femmes. « La justice économique est la pierre angulaire de la libération des femmes. L’accent de longue date du féminisme, sur le travail de soin non rémunéré et l’écart salarial entre les sexes, met en lumière une injustice flagrante qui ne fait qu’aggraver les inégalités économiques. Nous ne pouvons atteindre une véritable égalité sans garantir que les femmes aient un accès équitable aux ressources économiques et un contrôle sur celles-ci », fait-elle comprendre. 

Suspension de Maurice de la SADC : une ombre au tableau 

Une ombre plane sur cette édition : la suspension de Maurice de la Southern African Development Community (SADC). La raison ? L’État mauricien n’a pas réglé sa cotisation de Rs 800 millions, une situation qui suscite la tristesse et l’indignation des participantes mauriciennes.

« Nous sommes consternées par cette situation. La voix de Maurice doit compter dans ces discussions régionales. Nous comptons écrire aux personnes concernées et continuer à dénoncer ce qui ne va pas, tout en applaudissant ce qui fonctionne », déclare fermement Anushka Virahsawmy.

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