Faits Divers

Trois jours après son arrestation : une passeuse purge sept autres boulettes d’héroïne

Héroïne

C’est une situation inhabituelle face à laquelle les autorités se sont retrouvées.

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Sept boulettes d’héroïne ont été récupérées sur une mule, Nompumelelo Ngenubane, âgée de 35 ans, trois jours après qu’elle ait purgé un premier lot de drogue. Les faits se sont déroulés dans la journée du vendredi 19 avril, à l’hôpital Jeetoo, où la passeuse avait été admise trois jours plus tôt. Les sept boulettes pesaient environ 109 grammes estimées à Rs 1,6 million.

Dans la journée du lundi 22 avril, les enquêteurs de l’Anti Drug and Smuggling Unit (Adsu) ont reconduit la ressortissante sud-africaine en détention policière. L’enquete de la brigade antidrogue privilégie la thèse qu’une partie de la drogue importée par Nompumelelo Ngubane, aurait été déjà livrée. La brigade antidrogue  a décidé de passer au peigne-fin les images des caméras CCTV installées dans l’hôtel où résidait la passeuse.   

Le mardi 16 avril, à son arrivée à l’aéroport, Nompumelelo Ngubane, infirmière de profession, avait été interpellée par les autorités. Elle venait de Durban, en compagnie de Phillip Mashita, son époux. Les deux étaient soupçonnés par les éléments de la Customs Anti-Narcotics Section de la Mauritius Revenue Authority d’agir comme passeurs de drogue. L’Adsu avait placé la jeune femme sur la liste des passagers suspects et elle avait été prise en filature jusqu’à un hôtel sur le littoral nord. Onze boulettes d’héroïne, soit 120 grammes de cet opiacé, estimées à Rs 1,8 million avaient alors été récupérées.

Le fait que l’adresse de logement indiquée par ces passagers au comptoir du Passport and Immigration Office était différente, les soupçons de l’Adsu les concernant se sont confirmés. De plus, Nompumelelo Ngenubane avait fourni une adresse de résidence différente à l’établissement hôtelier où elle s’est rendue. L’enquête de l’Adsu s’oriente également sur la manière dont les passeurs ont procédé à leur arrivée à Plaisance.

Lors de leur passage au service d’immigration, Phillip Mashita et Ngenubane Nompumelelo ont fourni des adresses différentes, à celle sur leurs réservations en ligne. à l’immigration, le couple avait indiqué qu’il logerait dans un bungalow à Grand-Baie, mais l’enquête de la brigade antidrogue a établi que la passeuse et son compagnon avait l’intention de se rendre dans un hôtel dans le nord de l’île.

La version de Ngenubane Nompumelelo sera enregistrée par l’Adsu, en présence d’un interprète, dans les jours qui viennent.

 

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