Live News

Trois États arabes dénoncent les frappes aériennes israéliennes sur un camp de réfugiés

Trois États arabes ont vivement critiqué les frappes aériennes d'Israël sur un camp de réfugiés près de la ville de Gaza, alors que la guerre contre le Hamas fait rage.

Publicité

Le Qatar, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont chacun publié une déclaration dénonçant les frappes sur le camp de Jabaliya. Le nombre exact de victimes des frappes n'a pas été immédiatement précisé, mais un médecin a indiqué que des centaines de personnes avaient été tuées ou blessées. C'est ce que rapporte The Associated Press ce 1er novembre.

Le Qatar, qui joue le rôle de médiateur dans les négociations avec le Hamas au sujet des quelque 200 otages qu'il détient à la suite de son attaque du 7 octobre contre Israël, a qualifié les frappes de "nouveau massacre contre le peuple palestinien sans défense, en particulier les femmes et les enfants".

Le pays a averti que "l'expansion des attaques israéliennes dans (la) bande de Gaza (...) est une escalade dangereuse dans le cours des confrontations, qui saperait les efforts de médiation et de désescalade".

L'Arabie saoudite, qui envisageait de conclure un accord de reconnaissance diplomatique avec Israël, a déclaré qu'elle "condamnait avec la plus grande fermeté le ciblage inhumain du camp de Jabaliya par les forces d'occupation israéliennes".

"Les conditions humanitaires dangereuses résultant de l'escalade continue ne peuvent en aucun cas être justifiées, et le fait d'épargner le sang, de protéger les civils et d'arrêter les opérations militaires sont des priorités urgentes", a déclaré le royaume. 

Les Émirats arabes unis, qui ont reconnu diplomatiquement Israël en 2020, ont averti que "les attaques aveugles auront des conséquences irréparables dans la région".

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !