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Trisha Gukhool sur la pub qui fait polémique : «Choquée que cette image a eu le feu vert pour être diffusée»

La femme est-elle utilisée comme objet sexuel dans certaines publicités ? La question a été débattue samedi 23 juillet dans l’émission « Au Cœur de l’Info » sur Radio Plus, présentée par Nawaz Noorbux et Jean-Luc Émile.

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Cette question fait surface après que le ministère de l’Égalité des genres a demandé le 18 juillet de retirer une publicité de Coca-Cola jugée « sexiste ». Cette pub, montrant une femme portant une chopine près de la bouche, était diffusée sur des « billboards ». Trisha Gukhoo, consultante en matière de « gender » et qui est à l’origine de cette interdiction de la diffusion de cette pub, est d’avis que dans certains cas la femme est utilisée comme objet sexuel pour vendre un produit. « Au lieu de promouvoir le produit, la pub “pe promouvoir enn imaz sexiste de la femme kot ou trouv la moitie figure enn madam plus ou trouv zis enn quart de la bouteille et li kapav nimport ki boutey. Ou pa mem trouv likid ki pe vende la, ni logo lor boutey la”. « Je suis choquée par cette image qui a eu le feu vert pour être diffusée », affirme Trisha Gukhool dans l’émission « Au Cœur de l’Info » ; ajoutant que « la femme a été utilisée comme un instrument sexuel pour promouvoir un produit ». Avis que ne partage pas Vincent Montocchio. Le directeur de Circus Advertising, qui intervenait lui aussi dans « Au Cœur de l’Info », déplore que la décision du ministère de l’Égalité des genres ait été prise sans consultation avec les principaux concernés. « Franchement, nous ne voyons aucune raison pourquoi il fallait faire enlever cette pub. Nous sommes presque choqués de cette décision », affirme Vincent Montocchio. Mais le directeur de Circus dit « reconnaître que dans bien des cas, la femme, comme l’homme et l’enfant, sont utilisés dans des situations qui ne sont pas appropriées ». « Il y a un gros travail qui doit être fait au niveau international pour que la femme ne soit pas utilisée comme objet. Nous sommes entièrement d’accord sur ce point », estime Vincent Montocchio ; précisant qu’il n’y avait rien d’inapproprié dans la pub de Coca-Cola. « Enn sopinn coca se koumsa ki nou bwar li. Pena lot manyer enn dimunn kapav bwar enn sopinn coca. Si ena bann dimunn ki pe trouv bann zafer ki pa bizin trouve ladan, se zot responsabilite », explique Vincent Montocchio.

 

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