« De nombreuses filles doivent s’absenter de l’école à chaque fois à cause des douleurs menstruelles. Elles sont pénalisées car au-delà de 15 jours d’absence, elles ne sont plus éligibles à la subvention de l’État pour les examens », explique Trisha Gukhool, Gender Consultant.
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Trouvant cette situation discriminatoire envers les filles, elle demande à introduire un Menstrual Leave dans le système éducatif. Pour elle, les douleurs menstruelles restent taboues. Raison pour laquelle elle estime qu’il est nécessaire de lutter contre ce problème qui revient tous les mois.
« Je souhaite que ce programme soit appliqué dans les écoles dans un premier temps avant de militer pour qu’il intègre le monde du travail.
Le Mentrual Leave est déjà une réalité dans plusieurs pays », souligne-t-elle. Ce combat autour des règles mensuelles n’est pas nouveau pour Trisha Gukhool qui militait aussi pour faire abolir la taxe sur les serviettes hygiéniques en 2017. En ce moment, elle mène également une campagne pour faire prolonger le Paternity Leave. Une pétition est en circulation pour le faire passer de cinq jours à 15 au moins.
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