Tristesse et consternation à 9e Mille, Triolet, chez Karishma Gosto. Cette policière de 23 ans s’était tirée une balle dans la tête mercredi matin, au poste de police de Baie-du-Tombeau.
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Tous ont du mal à comprendre ce qui a pu pousser cette jeune femme, qui avait toute la vie devant elle et qui se destinait à une brillante carrière, à mettre fin à ses jours. Ses proches, amis et voisins, ainsi que plusieurs membres de la force policière, ont tenu à lui rendre hommage. Des personnalités politiques étaient aussi présentes lors de ses funérailles qui ont eu lieu jeudi.
« Ki fer linn bizin ale koumsa », soupire la mère de Karishma Gosto, âgée de 51 ans. La quinquagénaire ne cesse de se remémorer les moments heureux passés en compagnie de sa fille. « Nous étions proches. Elle était très gentille et ne cessait de m’embrasser et de me remercier à chaque fois que je lui préparais son repas avant qu’elle ne parte au travail. » Elle raconte que sa fille appréciait son travail et était heureuse d’avoir été recrutée dans la force policière.
Mercredi, les collègues de Karishma Gosto étaient bouleversés. La jeune femme s’est tuée avec son arme de service aux petites heures. L’autopsie pratiquée par les médecins légistes de la police a attribué le décès à une « gunshot wound to head ». Karishma Gosto comptait deux ans de service au sein de la force policière.
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