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Tribune : honorons la maman !

maman

Je suis né et demain... je repars. Pour moi, les nuits ont été trop courtes pour me faire songer à tous ses bienfaits. Et les jours s’écoulent très vite sans me permettre un seul instant d'égaler ses actes de bonté. La rosée des nuits conservent encore ses préoccupations, sa joie, ses pleurs et ses peines. Les aubes ont photographié et gravé ses réveils matinaux pleins d’amour. Le soleil en est témoins : la mère est la créature qui accomplit le plan de Dieu pour la vie. Jamais elle ne passera ! Qu’il y ait des succès, des joies, des tempêtes, des peines et des remords, elle est omniprésente ! Ces choses passeront, mais la mère sera toujours. Si je devais revivre après ma mort, mes jours et mes nuits finiront, mais les souvenirs bienveillants de ma mère sont déjà éternisés. C’est un don irremplaçable du ciel. Une source humaine de bienfaits auxquels on ne peut rien ajouter ni enlever.

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Et si la mère n‘existait pas ?

Dans notre réflexion, a-t-on bien décortiqué ses caractéristiques uniques et ses dons divins qui rendent la femme apte au maternage ? Que les fleurs, les présents et les souhaits ne soient pas couverts d’un vernis qui camoufle et étouffe les vrais sentiments ! Bien souvent, on a cherché à ne l’honorer qu’avec notre bouche et des cadeaux. La compréhension pour cet être est empaillée dans son sort. Sa singularité n’est pas toujours filtrée. Donc, que faire ? En méditant sur la primauté de l’existence sur l’absence de cette merveilleuse créature dont Dieu nous a fait don, on parviendra, par anticipation à la nostalgie de son absence, à réaliser combien l’essence même de la maman dépasse de loin la profondeur même de l’existentialisme. Pensez : si cet être n’existait pas, qui pourrait recueillir en nous l’intérêt pour elle, qui pourrait infirmer dans l’esprit et le cœur toute l’arrogance qui la défavorise ? Si la mère n’était pas, je serais à jamais enfoui dans le limon de la terre. Que dire des pauvres mères célibataires ? Peut-être que la frénésie d’un « amour » les a bousculées dans le piège d’une sexualité irréfléchie ou bien elles ont cru au mensonge d’un partenaire qui n’était pas partant pour le mariage. Certains mères titubent comme elles vacillent. C’est, surtout, quand elles deviennent âgées ou grabataires. Quand elles ne bougent presque pas de leur énergie.

Comment donc récompenser la mère pour tous ses bienfaits et pour nous avoir morigérer par amour ? Parfois, malgré l’arrière-goût de la mort du mari ou des déboires de l’endettement, la veuve déborde quand même de courage et d’exemple.

Et les mères moroses ? Si certaines ne jouissent pas d’une rente viagère, l’empathie nous poussera à les rendre visite pour leur dire des mots bien à propos. Cette fête des mères en un seul jour est une invention astucieuse et commercialisée. C’est une bougie qui se moque du soleil, car la valeur de la mère ne saurait être compensée par des choses matérielles et encore moins en un jour.

Sa présence, qu’elle est agréable, chaque jour de prendre conscience qu’on a une maman. Pour entendre sa voix et avec qui dire ses soucis, ses intentions et sa joie ? La mère, c’est aussi la présence d’une éducation familiale, religieuse et du savoir-vivre en général. L’apprécions-nous ? Nous pouvons rendre manifeste cette appréciation, pas obligatoirement par un quelconque présent matériel, mais celui d’un regard et d’une approche attentionnés. Pour que se créent entre mères, fils et filles l’amour filial et une assurance spontanée, un échange de compliments et de bons procédés s’avèrent utiles. Parmi les sujets concernant la mère, aucun n’a autant pénétré l’attention des psychologues que celui ayant trait à l’amour maternel. Si cet amour - si contagieux soit-il - est délicatement offert aux enfants, ceux-ci apprendront, eux aussi, à aimer leurs mamans avec un cœur complet !

Harold Casimir

 

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