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Tribunal de l’Environnement : le projet d’aquaculture sur la côte Ouest tombe à l’eau

aquaculture

Le Tribunal de l’Environnement tranche en faveur de l’Association des Hôteliers et Restaurateurs de l’Île Maurice (AHRIM). Celle-ci s’opposait contre l’octroi d’une licence EIA (Environmental Impact Assessment) au projet d’aquaculture à grande échelle de Growfish International à Rivière-Noire, Tamarin et Le Morne.

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Le Tribunal de l’Environnement souligne que le ministère de la Pêche, qui siège sur le comité qui délivre le permis EIA, est en conflit d’intérêts et qu’il y manque d’indépendance dans ce dossier, car il se pose aussi en régulateur du secteur de l’aquaculture.

« La bonne gouvernance exige que le régulateur ne soit pas, de quelconque manière que ce soit, impliqué dans une décision liée au secteur qu’il doit réguler », tranchent Vedalini Phoolchund-Bhadain, présidente du Tribunal de l’Environnement, et ses assesseurs, Ranjeet Bhagooli et Pravin Manna, dans leur jugement émis mardi.

Le Tribunal de l’Environnement estime que le risque que les poissons cultivés dans les cages en mer attirent des requins est réel. Il se demande même comment le permis a pu être octroyé « in such voidness as regards to the risk of sharks being attracted to the fish farms and thus our coasts”. Le tribunal est d’avis qu’il y a un manque d’informations sur la corrélation entre des “fish farms” et la présence de requins.

Le fait que des requins puissent traverser notre barrière de corail pour venir se nourrir dans les cages est, en l’absence d’informations, un risque non-négligeable. « It calls for a cautious approach ».

 

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