L’affaire opposant l’Association des Hôteliers et Restaurateurs de l’île Maurice et la Sea Users Association à la Compagnie sud-africaine GrowFish International a de nouveau été entendue devant le tribunal de l’Environnement ce mercredi 16 janvier. Lors de l’audience, les différents partis ont été amenés à résumer leurs plaidoiries.
Pour l’heure, seuls trois avocats, notamment ceux de l’AHRIM de la Sea Users Association et du ministère de l’Économie océanique ont pu le faire. C’était l’occasion pour eux de mettre en avant les points saillants devant les membres du tribunal.
L’avocate représentant l’Association des Hôteliers et Restaurateurs de l’île Maurice a fait ressortir que l’association n’était pas contre l’aquaculture mais qu’on ne peut nier que cette pratique peut y avoir un impact sur l’environnement, l’industrie touristique et sur les aspects socio-économiques et qu’il y a un besoin pour des mesures de précaution.
Selon elle, il y a des modifications, voire des différences entre le projet de ferme aquacole présenté devant l’EIA Committee et celui tel qu’il est aujourd’hui en raison de la taille réduite du projet.
L’avocate de la Sea Users Association a fait une comparaison entre les lois britanniques et mauriciennes. Elle a soutenu que les membres de l’association auraient dû avoir le droit de se défendre sur certains points et que les preuves utilisées pour les plaidoiries de l’AHRIM devaient être utilisées dans les deux affaires.
Elle a également mis en avant qu’il n’y avait pas de mesures prévues pour réparation en cas de dommages sur l’environnement. Malgré les nombreux points avancés par le camp adverse, elle a rappelé que, selon certaines études, Tamarin était le seul point à Maurice comparable à La Réunion.
L’avocate du ministère de l’Économie océanique a soutenu qu’il n’y a aucun conflit d’intérêt, ni d’intérêts financiers en ce qui concerne la présence du ministère au sein du Environmental Impact Assessement Comittee, car aux yeux de la loi ce ministère s’occupe du portefeuille de la pêche et que selon l’Environnent Protection Act cette participation n’est pas interdite.
Elle a également soutenu que certains arguments des plaignants sont sans fondements.
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