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Travaux dans le primaire : il attend d’être payé depuis un an

Mario Paul, un habitant de Curepipe, compte 20 années de travail comme maçon et poseur de marbres. En 2016, après une annonce dans un journal, il obtient un contrat pour 11 salles de classe de la Charles-Telfair Government School de Chemin-Grenier : « Minister ti piblie enn Tender dan zournal, monn avoy mo pri e monn gayn travay la. »

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Le travail commence en mai 2016. Un mois plus tard, soit le 12 juin 2016, il complète le tout comme convenu. « Le maître d’école et un préposé du ministère de l’Éducation sont venus vérifier le travail. Ils m’ont dit qu’ils soumettront un rapport pour dire que les travaux ont été complétés afin que le ministère me paie. Cependant, un autre préposé du ministère, est intervenu. Il m’a dit qu’il faudrait faire une vérification plus poussée. Il m’a demandé d’enlever quelques carreaux et de les remplacer. Puis, il est revenu pour me demander de tout enlever, de mettre une couche de béton et de reposer des carreaux neufs », explique Mario Paul, qui ajoute que tout cela ne figurait pas dans le contrat. « Li dir mwa si mo pa fer sa enn roupi si mo pa pou gayne. »

Depuis ce jour et malgré de nombreuses plaintes, c’est motus et bouche cousue du côté du ministère. « Dix personnes ont travaillé avec moi et aucun frais n’a été remboursé. J’ai dû leur faire servir une mise en demeure. Maintenant, j’envisage des poursuites légales. Ils utilisent ces salles de classe, mais avancent que le travail a été mal fait sans donner plus de détails. »

Nous avons tenté d’avoir une réaction de la part de l’école et des autorités concernées mais elles se sont abstenues de tout commentaire.

 

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