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Travailleurs étrangers : les employeurs sommés de régler les billets aller-retour

Travailleurs étrangers La main-d’oeuvre étrangère s’élève à plus de 40 000 à Maurice et devrait augmenter dans les années à venir.

Les directeurs de compagnies seront dorénavant sommés de régler les frais de billets aller-retour ainsi que les frais de recrutement des travailleurs étrangers. C’est l’une des recommandations du « G to G agreement » visant à éliminer les agents recruteurs.

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Les lois du travail stipulent que les employeurs sont obligés de payer les billets aller-retour des travailleurs étrangers. Mais, selon des cadres du ministère du Travail, la majorité des directeurs de compagnie ne se plient pas à ces exigences. Ils se contentent ainsi de régler uniquement les tickets de retour des travailleurs. L’une des recommandations imposées aux directeurs des compagnies locales est le paiement des billets d’avion aller-retour pour des travailleurs étrangers. Outre le paiement obligatoire des billets, les employeurs devront également régler les frais de recrutement. Le montant de ces démarches varie de Rs 20 000 à Rs 60 000 dépendant des pays.

Des employés du ministère du Travail avancent sous le couvert de l’anonymat, que « l’accord sur le nouveau processus de recrutement des travailleurs étrangers avance dans la bonne voie ». Les principaux pays qui sont, dans un premier temps concernés par cet accord sont, le Bangladesh, l’Inde, ou encore Madagascar. Nos interlocuteurs soulignent toutefois que le recrutement de la main-d’œuvre africaine pourrait ne pas s’effectuer à travers le système « G to G » en raison des différentes coopérations bilatérales entre Maurice et l’Afrique, et le nombre de travailleurs qui seront recrutés pour travailler dans le pays.

Sollicité par le Défi Quotidien lundi soir, le ministre du Travail, Soodesh Callichurn, confirme que l’accord est en cours et que les directeurs des compagnies doivent régler les frais réclamés par les autorités. Il appelle également à une « uniformisation » dans le nombre de travailleurs étrangers qui sont recrutés. « Il y a une inégalité dans le nombre d’étrangers opérant dans le pays. Nous souhaitons à ce que les employeurs uniformisent le nombre d’étrangers qui travaillent dans le pays afin de donner la chance aux autres nationalités de démontrer leurs connaissances dans divers domaines », déclare le ministre.

 

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