Travaillant sans permis : des strip-teaseuses ukrainiennes interpellées à Flic-en-Flac

Soupçonnant des activités illicites dans une boîte de nuit de Flic-en-Flac, une escouade de police munie d’un mandat de perquisition a effectué un raid sur place dans la soirée de vendredi à samedi.

Des filles, toutes des étrangères, qui pratiquaient le pole dancing ont été surprises lors de cette descente de police. à l’arrivée des policiers, elles ont quitté la scène à toute vitesse. Une était topless.

L’intervention des policiers, sous la direction de l’inspecteur Sungur, a été rapide. Ces filles majoritairement d’Ukraine ont été interpellées pour les besoins de l’enquête. Leur accompagnateur, qui s’avère être aussi leur agent, a également été inquiété par la police.

Cette descente de police a été exécutée avec la participation d’un chien renifleur. Les filles ont été priées de se rhabiller sous surveillance de trois policières et  ont  été embarquées dans un minibus de la police pour le quartier général de la Western Division à Rose-Hill.

Déportées

Le club accueillait cette nuit-là une cinquantaine de fêtards. Une dizaine d’entre eux ont été questionnés sur leur présence dans ce club de strip-tease. Les clients interrogés ont expliqué qu’ils n’avaient payé aucun frais d’entrée et qu’ils se trouvaient dans la région et ont voulu y faire un saut.   

Après  les premières vérifications, les policiers sont arrivés à la conclusion que ces filles n’ont pas le droit de travailler sur le sol  mauricien. Faute des services d’un interprète, elles n’ont pas encore été interrogées. Elles risquent d’être déportées dans les plus brefs délais. D’ailleurs, elles sont placées en résidence surveillée à Flic-en-Flac.

Le  gérant de ce club connu dans le night life business qui était sur les lieux au moment de la descente de police a aussi été entendu par la police. Il risque une contravention si les enquêteurs établissent que ces femmes, des Gogo Dancers travaillent dans son club.