Le leader de l’opposition, Arvin Boolell, du Parti travailliste (Ptr), a rencontré les leaders des autres formations de l’opposition ce matin, vendredi 24 avril. La réunion, qui a duré un peu plus d'une heure, s’est tenue au Hennessy Park Hotel, à Ebène.
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Xavier Luc Duval, leader du Parti Mauricien Social-démocrate, Paul Bérenger, leader du Mouvement militant mauricien et, Arvin Boolell lui-même, sont arrivés portant masque et gants.
Suite à la réunion, le leader de l’opposition a émis un communiqué audio, expliquant le contenu et l'issue de la rencontre.
Il a, d’abord, été question de sortie de confinement. La politique du gouvernement est attendue à ce sujet. Pour Arvin Boolell, il faut le faire avec les précautions nécessaires se basant sur des données scientifiques. Le gouvernement doit s'expliquer en détail, explique Arvin Boolell. « Il faut sortir du confinement petit à petit, avec les précautions sanitaires qui s’imposent », affirme le leader de l’opposition.
Il aborde aussi les 137 000 « work access permits » octroyés par le gouvernement. L’opposition veut connaître les conditions dans lesquelles les travailleurs ont opéré et comment les personnes qui ont bénéficié de ces permis se sont protégées.
Pour Arvin Boolell, il faut penser au bien-être des travailleurs car les ressources humaines sont la grande richesse de Maurice. « Nous ne voulons pas avoir de crise financière et économique. Mais il faut protéger les travailleurs », avertit le leader de l’opposition.
Autre thème évoqué, le rappel du Parlement. Cet exercice, selon lui, doit se faire dans un délai raisonnable, tout en respectant la distanciation sociale.
Arvin Boolell souhaite avoir une rencontre avec le Premier ministre pour discuter de la rentrée parlementaire et des conditions de la reprise.
Au sujet de la situation d’Air Mauritius, Arvin Boolell estime qu’il faut protéger les intérêts des employés. Il affirme que la priorité est de redynamiser la compagnie tout en plaçant les bonnes personnes au bon endroit. D’ajouter que les administrateurs ont avoué qu’ils n’ont pas les compétences pour une telle restructuration et qu’ils chercheront un expert dans le domaine de l’aviation.
« La politique doit rester loin de la gestion d’Air Mauritius. Une restructuration est inévitable, mais il faut sauvegarder les emplois au maximum. S’il y aura une politique de retraite volontaire, cela devra se faire avec l’accord des employés », a conclu Arvin Boolell.
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