La première phase du Metro Express sera opérationnelle en septembre 2019 et les investissements seront amortis sur quinze ans. Le métro ne circulera pas pendant l’alerte cyclonique 2. Le ministre des Infrastructures publiques a apporté ces précisions à l’opposition.
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Nando Bodha a fait savoir que c’est Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles qui fournira les trains du Metro Express. « Ils seront du type Urbos 100 Light Rail Vehicles (LRV), avec des semi-low floors comprenant chacun sept modules », a précisé le ministre des Infrastructures publiques.
Chaque LRV aura une capacité d’environ 400 places : 78 passagers assis et environ 344 passagers debout. Les LRV seront électrifiés par des câbles aériens. Dans la première phase, de Rose-Hill à Port-Louis, huit LRV seront utilisés. Sur le trajet de Curepipe à Port-Louis, dix-huit LRV seront disponibles et seize seront opérationnels.
L’investissement sera amorti sur quinze ans, conformément au rapport d’évaluation financière préparé par la Singapore Cooperation Enterprise.
Le député de l’opposition Osman Mahomed a voulu savoir si les Rs 18, 8 milliards investies seront récupérées. Nando Bodha a alors affirmé que les Rs 1,2 milliard du transport gratuit feront partie du projet. « La vitesse du Metro Express sera de 80 km/h, hors des villes et de 25 km/h à l’intérieur », a-t-il fait comprendre.
Nando Bodha a indiqué que le LRV est conçu pour être écologique et économe en énergie, sans pollution ni émission de gaz à effet de serre. « Il aura des dispositifs d’économie d’énergie pour un système de contrôle d’éclairage avec des détecteurs de présence, des minuteries, etc. Les trains sont conçus avec des matériaux sélectionnés en fonction de leur recyclabilité, selon les exigences fonctionnelles, techniques et réglementaires du contrat, qui ont été rédigées par la Singapore Cooperation Enterprise. Il y aura la construction d’un parc récréatif de sept arpents à Ébène, afin de remplacer la promenade Roland-Armand » a-t-il dit.
L’estimation des besoins énergétiques pour les heures de pointe est de 21 mégawatts. L’électricité produite à partir de sources photovoltaïques du toit des gares ou des trains n’est pas envisagée, vu que le poids des panneaux du système photovoltaïque augmente l’énergie nécessaire pour propulser le train, et que la puissance générée par ce système n’est pas suffisante pour la traction. Il y aura neuf sous-stations.
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