D’ici mars 2019, Rose-Hill Transport inaugurera sa centrale électrique solaire en prévision de la mise sur routes de deux autobus électriques. La compagnie veut ainsi réduire l’émission de carbone et donner l’exemple.
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Dépendante du diesel, la compagnie veut passer au vert. Cela avec un système de transport en commun à zéro émission de gaz carbonique. La Chine fait école avec ses autobus électriques et Rose-Hill Transport (RHT) lui emboîte le pas. Alors qu’un projet similaire avait été annoncé par le ministre des Infrastructures publiques au début de son mandat, la compagnie des Villes-sœurs prend les devants en testant cette technologie, en collaboration avec certains organismes publics.
RHT a acheté deux autobus électriques. Toutefois, pas question de mettre ces véhicules sur route aussi longtemps que la compagnie ne sera pas munie d’une centrale photovoltaïque. Les deux autobus, sont d’une capacité de 30 places chacun avec un boîtier automatique. Il s’agit du modèle le plus fiable et n’est pas commercialisé en version 60 places.
Selon Sidarth Sharma, directeur de RHT, les autobus ont une autonomie de 200 kilomètres. Dans un premier temps, la compagnie lancera un projet pilote pour tester la fiabilité des véhicules. La feuille de route des deux autobus est déjà établie. Ils effectueront le trajet entre Rose-Hill et Ébène sur une base quotidienne, car cette route est moins encombrée et est plus proche des garages de RHT. Une équipe technique se chargera de collecter des données chaque jour pour une évaluation. D’ailleurs, l’équipe technique de RHT suivra une formation pour que ses membres puissent effectuer l’entretien de tels véhicules. Cet essai est mis en place avec l’aide de Business Mauritius qui compte effectuer une « case study » en se basant sur RHT.
Sidarth Sharma souligne, toutefois, qu’il y a un coût à payer si la compagnie veut passer au vert. Ces autobus coûtent 30 % plus cher qu’un véhicule conventionnel sans compter l’installation d’une centrale photovoltaïque. Le directeur de RHT souligne que la politique est de zéro émission et veut que cette centrale soit mise sur pied, car il n’est pas question d’alimenter les autobus avec une source fossile. C’est pour cette raison qu’un appel d’offres a été lancé, lundi, pour la construction d’une centrale solaire dans l’enceinte de la compagnie. Cette centrale alimentera les autres autobus électriques que la compagnie envisage d’acquérir.
« Le secteur du transport contribue à 55 % de l’émission de dioxyde de carbone (CO2) du pays. Si chaque compagnie fait un pas vers le transport vert, nous avancerons vers un secteur de transport plus propre », a confié Sidarth Sharma.
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