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Transport : aucune loi finalisée pour obliger la formation dans une moto-école

Rs 19 millions ont été injectés dans le projet moto-école.

Le projet moto-école, mis en place depuis 2016, ne satisfait pas le Bureau de l’Audit. Les responsables avaient tiré la sonnette d’alarme dans le précédent rapport. Dans le document soumis en 2017-2018, le Bureau de l’Audit avait attiré l’attention du ministère du Transport sur le fait que pour la mise en place de la stratégie nationale sur la sécurité routière, il faut que les motocyclistes soient obligés, légalement, de passer par ces écoles de conduite. Le Bureau de l’Audit constate qu’un an après, le ministère n’a pas avancé sur cette question. À ce jour, il n’y a aucune loi qui rend obligatoire une formation dans ces écoles.

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Le Bureau de l’Audit explique que Rs 19 millions ont  été injectées dans ce projet : Rs 16,5 millions déboursées en 2016 et 2017 pour la formation des moniteurs et Rs 2,5 millions pour une campagne d’information.

Le ministère du Transport terrestre et du Métro léger confirme qu’il n’y a pas encore de règlements, mais qu’il prépare une stratégie pour réformer la question des permis de conduire (auto et moto). Les lois seront amendées.

Des variations de Rs 114 M pour trois projets

Le Bureau de l’Audit déplore que trois projets, notamment l’installation de panneaux et de feux de signalisation, ont coûté plus que prévu. Des variations à hauteur de Rs  114 millions pour les trois projets et qui représentent 25 % du coût initial qui était de Rs 456,6 millions. L’Audit explique que cette situation devient récurrente. Le directeur de l’Audit est d’avis qu’il faudrait plus de planification et d’études géotechniques. Cette hausse de 25 %, permettant aussi la réalisation des travaux du Metro Express et du terminal urbain de Victoria, a été nécessaire, a expliqué le ministère de tutelle qui rejoint l’avis du Bureau de l’Audit sur le manque de planification. Le ministère a en outre expliqué que les documents d’appel d’offres pour 2020 seront préparés bien à l’avance pour mieux planifier les projets.

NTA : Le risque de faux permis inquiète

Le Bureau de l’Audit a identifié plusieurs lacunes dans les demande de permis pour les Contract Buses et les Contract Cars. L’organisme explique que les informations sont écrites. Le format des permis a également été identifié comme une faille. Les permis peuvent facilement être photocopiés et imprimés en dehors des locaux de la National Transport Authority (NTA). Cela augmente considérablement le risque d’émission de faux permis. Récemment, des cas de falsification ont fait la une des journaux. C’est pour cette raison que l’Audit recommande que toutes les procédures soient informatisées, afin d’éliminer les risques. La NTA explique, pour sa part, qu’un nouveau format pour les permis est en préparation. 

Motor Vehicle Licences Scheme : Lenteur des opérations en ligne

Des lacunes ont été relevées concernant le système de paiement en ligne des permis auto de la National Transport Authority (NTA). Le projet a été lancé en novembre 2018 et devait traiter un millier de demandes par jour. Mais pendant sept mois, le système, qui a coûté Rs 5,7 millions, n’a traité que 174 demandes. Le Bureau de l’Audit trouve qu’il y a eu mauvaise mise en application de ce système et une mauvaise planification. D’autre part, la NTA a reçu 200 tablettes pour traiter les opérations, et seulement trois sont utilisées. La NTA rassure que des mesures seront prises pour résoudre le problème.

Le terminal d’autobus de Rs 50 M pas opérationnel

Le Bureau de l’Audit déplore la situation du Traffic Center de Pointe-aux-Sables au coût de Rs 50,3 millions. Un an après la fin des travaux (6 avril 2019), il n’est toujours pas utilisé, en raison d’un autre projet de la Road Development Unit : l’agrandissement de la route côtière. L’Audit émet des craintes surtout en ce qu’il s’agit de la police d’assurance de la gare routière. Pour tout projet, il existe une période de garantie du constructeur en cas de problèmes techniques. Sauf que pour le cas présent, la garantie devrait arriver à terme avant même que cette gare ne soit utilisée. Sur cette question, le ministère explique qu’une requête pour l’extension de cette police d’assurance a été faite au constructeur. Le ministère s’engage à résoudre le problème au plus vite.

 

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