La Mauritius Family Planning and Welfare Association a organisé une rencontre, le mardi 14 mars, à la mairie de Port-Louis. Le sujet phare abordé : les conditions de travail des femmes. Le ministre Eddy Boissézon était également présent.
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Sécurité et bien-être des femmes au travail. Voilà un sujet essentiel qui a poussé la Mauritius Family Planning and Welfare Association à réunir sur la même plateforme le ministre de la Fonction publique et des Réformes administratives, Eddy Boissézon, et le syndicaliste Radhakrishna Sadien, président de la Government Service Employees Association (GSEA).
Cette rencontre a été organisée à la mairie de Port-Louis, le mardi 14 mars, dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme.
Eddy Boissézon a mis la femme à l’honneur, tout en jetant des fleurs au Mentor Minister sir Anerood Jugnauth pour le rôle qu’il a joué dans la mise sur pied du ministère de la Femme. Cela ne fait qu’un mois qu’Eddy Boissézon est au ministère, mais il n’entend pas rester les bras croisés. Il promet une grande transformation du service civil afin que les fonctionnaires aient une meilleure perception de ce secteur.
« On ne peut nier qu’aujourd’hui, il y a plus de femmes que d’hommes dans la fonction publique. Du coup, nous travaillons sur un projet de Medical Scheme qui sera à l’avantage des femmes. Leurs conditions de travail seront revues et nous allons nous assurer qu’elles bénéficient de tout le bien-être requis. Pourquoi ne pas leur aménager des salles de repos dans des bureaux quand elles sont indisposées ? » suggère Eddy Boissézon. Pour que la gent féminine qui évolue dans le secteur privé ne soit pas exclue et s’épanouisse dans un environnement sain, le ministre songe à faire revoir certaines lois du travail.
Des propos que le président de la GSEA, Radhakrishna Sadien, trouve exagérés. Selon lui, les actes valent mieux que les mots. « Il ne peut y avoir de transformation dans la fonction publique sans que les protagonistes ne soient mis au courant. Les politiciens sont souvent coupés de la réalité. Certaines lois ne sont que des écrits qui ne sont pas pris en compte. »
Il critique également les nominations « farfelues » de certains fonctionnaires qui, selon lui, font de l’ombre aux employés plus expérimentés qui méritent d’être promus.
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