Optimiser l’usage du centre d’enfouissement de Mare-Chicose en réutilisant une partie des déchets. C’est le projet du ministère de l’Environnement. La station de Mare-Chicose sera saturée dans 18 mois. En vue d’étendre sa durée de vie, le ministère de l’Environnement envisage un plan de gestion des déchets. Toutefois, il n’est pas question d’abandonner l’enfouissement comme principal moyen de traitement. Il faut donc réduire la production de déchets.
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Réduire les déchets
Dans un premier temps, le ministère compte mettre plus de 6000 composteurs à la disposition du public. Le compostage est une des mesures qui permettra de réduire la pression sur le centre d’enfouissement. Le pays produit 475 000 tonnes de déchets chaque année. De ces déchets, 6,3% peuvent être compostés, soit 30 000 tonnes de déchets en moins à Mare-Chicose chaque année. Ce sont principalement des déchets ménagers qui sont concernés. Cette mesure permettra aussi d’économiser sur le ramassage, le transport et le traitement de ces déchets, affirme le ministre de l’Environnement, Etienne Sinatambou. Ce dernier dit vouloir attaquer le problème à la racine, soit lors de la production ou la consommation. Rappelons que chaque Mauricien produit en moyenne 370 kilos de déchets par an.
Le ministre envisage également la création d’un « Ecopole ». Il s’agit d’un lieu où des déchets hors du commun y seront traités. Un des soucis majeurs auxquels fait face le pays c’est les débris de construction. En sus d’occuper des superficies importantes au centre d’enfouissement, ils peuvent difficilement être traités. Il y a aussi les huiles usées et les vieilles voitures. Ce projet qui est toujours au stade de réflexion comptera, une casse pour les vieux véhicules, une station de recyclage, une usine de traitement d’huiles usées et une concasseuse pour les débris de construction. «Nous voulons avoir une approche intégrée du traitement des déchets », fait ressortir le ministre.
Quant au tri de déchets, Etienne Sinatambou affirme qu’il faudra beaucoup d’efforts pour inculquer cette pratique aux Mauriciens. Ce qui est plus réalisable, selon lui, c’est le compostage et la mise sur pied de la zone intégrée. « Pour cela il nous faut, encore, trouver des fonds », conclut le ministre.
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