Trafic et pot-de-vin: un garde-chiourme coupable.

Un garde de prison âgé d’une cinquantaine d’années avait accepté un pot-de-vin de Rs 3 000 pour faire passer des articles non autorisés à la prison de La Bastille. Il a été jugé coupable sous deux chefs d’accusation, le mardi 16 août, par le magistrat Azam Neerooa, en cour intermédiaire. Il sera fixé sur son sort le 24 août.

Le garde-chiourme, un habitant de Rose-Belle, répondait des accusations de « bribery by public official » et de « permitting prohibited articles to be conveyed to a detainee ». Les délits avaient été commis les 28 et 29 janvier 2014. L’accusé, représenté par Me Rama Valayden, avait plaidé coupable.

Carrière sans reproche

Lors de l’audience du mardi 16 août, trois témoins ont été appelés à la barre. Le garde de prison était accusé d’avoir laissé passer deux téléphones portables, deux batteries et des cartes à puce à un détenu de la prison. Ces articles ont été produits en Cour. Les dépositions de l’accusé ont également été produites lors de l’audition.

« Je présente mes excuses à la Cour. Je me suis laissé berner par les arguments d’une femme », a expliqué le garde-chiourme dans le box des accusés. Il a ajouté que durant toute sa carrière comme garde-chiourme, il n’avait jamais eu de reproche. « Monn rant dan febless madam-la », a-t-il affirmé.

Lors de sa plaidoirie, Me Rama Valayden a demandé à la Cour de tenir compte du fait que son client a plaidé coupable et qu’il a coopéré avec la police. Il a aussi plaidé pour que son client puisse effectuer des travaux communautaires au lieu de purger une peine de prison. L’homme de loi a ajouté que son client sera témoin dans le procès intenté à la femme qui lui avait remis le pot-de-vin.