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Trafic de drogue : la posture de Doomila Moheeputh intrigue les enquêteurs

Le couple sera de nouveau interrogé en début de semaine.

Doomila Moheeputh, 46 ans, a commencé à s’expliquer sur les jours précédant son arrestation aux côtés de son compagnon, l’avocat Akil Bissessur, à son domicile à Palma, le vendredi 19 août. Employée à son compte dans le domaine du marketing, elle fait l’objet d’une inculpation provisoire de trafic de drogue synthétique. 

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Pour les limiers du Central Criminal Investigation Department (CCID), Akil Bissessur est pressenti comme étant le principal suspect dans cette affaire de drogue, dont la majeure partie aurait été détruite dans les toilettes, lors de la descente policière. Mais la posture adoptée par Doomila Moheeputh fait aussi d’elle un suspect important.

Dans les couloirs du CCID, on laisse entendre que le rapport des éléments de la Police Headquarters Striking Team a mis l’accent sur des images vidéo capturées lors de l’opération. La drogue récupérée, soit 52 g, ne serait qu’une infime quantité de ce que le couple aurait eu en sa possession, soupçonnent les enquêteurs. La quantité exacte n’est pas connue jusqu’ici. À moins qu’Akil Bissessur et Doomila Moheeputh ne fassent des aveux. Ce dont l’on doute fort aux Casernes centrales. Étant donné qu’avant même son interpellation, Akil Bissessur avait, dans une vidéo live sur Facebook, fait état d’une « attaque » dans la maison de sa compagne par des inconnus.   

Interrogée sur sa relation avec Akil Bissessur, Doomila Moheeputh a raconté être en couple avec lui depuis décembre 2021, soit depuis moins d’une année. Elle a expliqué qu’au début, ils étaient amis sur Facebook, jusqu’à ce que leur relation se développe en sentiments amoureux au fil du temps. 

Les revenus du couple constituent un volet important de l’enquête. Doomila Moheeputh a indiqué avoir eu une compagnie opérant dans le domaine du Quad Biking dans le passé et l’avoir vendue pour la somme de Rs 300 000. Par la suite, elle s’est reconvertie dans le domaine du marketing, a-t-elle déclaré.

La mère de Doomila Moheeputh, âgée de 72 ans, a été appelée à fournir des précisions concernant la descente policière au domicile de cette dernière dans la soirée du vendredi 19 août. Elle a fait savoir qu’elle vit avec sa fille et que son petit-enfant vient de temps en temps. 

À partir de la semaine prochaine, Akil Bissessur et Doomila Moheeputh seront confrontés à une série d’éléments recueillis par la police dans cette affaire. Leurs explications sont vivement attendues et serviront d’éléments qui seront versés au dossier. 

Le couple avait été placé sous surveillance depuis quelques semaines. Ce qui avait permis à l’équipe de la PHQ Striking Team d’établir qu’Akil Bissessur et Doomila Devi Moheeputh effectuaient souvent le trajet qu’ils ont entrepris dans la soirée du vendredi 19 août. 

Au fur et à mesure qu’évolue l’enquête, les limiers du CCID devraient confronter le duo à de multiples éléments considérés comme des preuves. Notamment des déplacements dans un quartier d’un village de l’Ouest en plus d’une occasion durant ces dernières semaines. La police soupçonne fortement qu’il s’agissait de déplacements lié au trafic de drogue.

Or dans leurs dépositions, les deux suspects insistent qu’ils étaient dans l’Ouest du pays pour un dîner, le vendredi 19 août, dans une pizzeria. « On a fait une seule sortie depuis mercredi », a insisté Doomila Moheeputh.

En début de la semaine prochaine, après une nouvelle comparution devant la justice, Akil Bissessur et Doomila Devi Moheeputh seront appelés à poursuivre leurs interrogatoires respectifs.

  • defimoteur

     

 

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