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Trafic de drogue : la police soupçonne un réseau parmi les travailleurs étrangers

Trafic de drogue La drogue était cachée dans des colis de poisson séché.

La brigade antidrogue a des raisons de penser que des travailleurs étrangers seraient impliqués dans ce trafic. Selina Begum, ouvrière bangladeshie de 29 ans, a été arrêtée alors qu’elle tentait de faire entrer 920 g de cannabis. Sa complice et commanditaire du colis, une autre ouvrière de son usinee, a été prise dans les filets de la police.

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L a passeuse s’est fait prendre peu après sa descente d’avion du vol MK 647, en provenance de Kuala, le samedi 6 octobre. Les officiers ont d’abord remarqué une valise abandonnée dans la section concernée de l’aérogare. Les éléments de la Custom Anti Narcotics Section (CANS) et ceux de l’Anti Drug and Smuggling Unit (Adsu), ont par la suite intercepté la propriétaire. Il s’agissait d’une ouvrière bangladeshie d’une usine à Maurice.

Des anomalies ont été décelées lors d’un examen aux rayons-X de la valise. Les feuilles de cannabis compressées dans du plastique étaient enfouies dans deux colis contenant du poisson séché. La passeuse ne tardera pas à révéler le nom de sa complice, commanditaire du colis. Il s’agit de Moriam Nessa, 27 ans, ouvrière du Bangladesh travaillant dans la même usine que la passeuse.

Une opération de ‘controlled delivery’ sera menée et Moriam Nessa, est arrêtée lors de cette opération de l’Adsu dans un dortoir à La Tour Koenig. Les deux jeunes femmes ont été présentées devant la justice jeudi dans la journée.  

Elles sont provisoirement inculpées pour importation et trafic de drogue. L’enquête de la brigade antidrogue s’oriente sur la possible existence d’un réseau, au sein même des ouvrières bangladaises à Maurice.

 

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