Trafic de drogue allégué : la remise en liberté de Sabapati discutée en septembre 

Vimen Sabapati, 39 ans, arrêté le 3 mai 2023 par les officiers de la Special Striking Team (SST), réclame sa libération sous caution. Son avocate, Me Melany Nagen, a présenté, lundi, une demande en ce sens devant le tribunal de Port-Louis. Les débats entourant la requête seront entendus le 5 septembre 2023. 

Vimen Sabapati a été traduit, le lundi 10 juillet 2023, devant le tribunal de Port-Louis. Il a, par la suite, été conduit à l’Independent Police Complaints Commission (IPCC). Cela dans le but de compléter sa déposition entourant les circonstances de son arrestation par les officiers de la Special Striking Team (SST), le 3 mai 2023, dans la capitale. Son avocate, Me Melany Nagen, a informé à la cour, lundi après-midi, que son client n’a pas pu compléter cet exercice. Il aura à se présenter devant l’IPCC, le 12 juillet 2023. Ainsi Vimen Sabapati sera traduit de nouveau, le ce jour-là, devant le tribunal de Port-Louis.

Par ailleurs, Me Melany Nagen a fait une demande pour que son client soit remis en liberté sous caution. Cette requête sera débattue le 5 septembre 2023. L’avocate a annoncé qu’il y aura des témoins de la défense qui seront entendus au cours de cette motion. 

Vimen Sabapati a été arrêté le 3 mai 2023 par la SST. 10,35 kg d’héroïne d’une valeur marchande de Rs 155 250 000 avaient été découverts dans son véhicule. Il fait face à une accusation provisoire de trafic de drogue et deux accusations de blanchiment d’argent.   

D’autre part, le chauffeur de Vimen Sabapati, Laval Antoine Steeve Dasse, un « tour operator » de 50 ans, a aussi été présenté devant la même instance, lundi. Son avocat, Me Neeven Mooneesamy n’a pas insisté sur la motion de remise en liberté de son client. Il a toutefois demandé que l’affaire soit appelée le 17 juillet 2023.

Laval Antoine Steeve Dasse a été interpellé, le 3 juillet 2023, par la SST. Il était en compagnie de Vimen Sabapati quand la SST a procédé à l’arrestation de ce dernier. Quelques minutes avant, il s’était rendu au bureau d’un avocat pour récupérer une enveloppe. Cet habitant de Floréal fait face à une accusation provisoire complicité (aiding and abetting the author of a crime) dans cette affaire.