Tourisme : Swan Securities table sur 1 270 000 à 1 320 000 visiteurs en 2023

Swan Securities Ltd livre ses prévisions concernant le nombre de touristes que le pays accueillera cette année. C’est dans une étude sur le tourisme publiée le jeudi 18 mai. 

Les arrivées à Maurice se sont redressées à un taux de 72,09 % par rapport au point de référence de 2019 et devraient, en 2023, retrouver 90 % à 95 % du niveau avant la pandémie. C’est ce qu’estime Swan Securities Ltd dans son rapport. Selon cette compagnie, le marché devrait bénéficier de la forte reprise du marché européen et des nouveaux marchés comme le Moyen-Orient. Leur contribution au nombre total d’arrivées devrait augmenter.

« La lente reprise du Sri Lanka devrait également créer des opportunités d’expansion des parts de marché dans la région de l’océan Indien au cours de l’année à venir », indique la compagnie.  
Cependant, la prudence reste de mise. Les arrivées en 2023 seront freinées par la lenteur de la reprise des marchés asiatiques, le ralentissement de l’activité économique mondiale et les problèmes de pénurie de main-d’œuvre.  

Swan Securities a pris en considération ces facteurs et a calculé les prévisions d’arrivées touristiques pour 2023 en se basant sur trois méthodes différentes. La première méthode se base sur les parts de marché, étant donné le taux de reprise global des arrivées de 85 % prévu par l’Organisation mondiale du tourisme. La deuxième utilise le taux de reprise par région des six derniers mois pour prévoir les arrivées. La troisième est calculée sur un taux de récupération de 88 % pour le premier semestre 2023. Un taux qui devrait s’améliorer pour atteindre 90 % au cours du second semestre de l’année. Ainsi, Swan Securities estime que les arrivées seront dans la fourchette de 1,27 million à 1,32 million, avec une valeur moyenne de 1,29 million. Ce qui représenterait un taux de récupération de 93,6 % par rapport au nombre d’arrivées en 2019. 

Swan Securities évoque aussi les contraintes auxquelles fait face l’industrie. Il y a la pénurie de main-d’œuvre, ainsi que les possibilités limitées dans les années à venir pour augmenter l’offre de chambres disponibles dans l’industrie. Elle recommande ainsi la formulation d’une stratégie nationale qui se focalise davantage sur les recettes touristiques et moins sur le nombre des arrivées.