Tourisme : malgré la grève, Air France assure ses vols vers Maurice

Des perturbations majeures étaient dans l’air, mais ce sera finalement plus de peur que de mal. Le secteur touristique mauricien peut souffler. Malgré l’appel à la grève des syndicats majoritaires d’Air France, à savoir le Syndicat des navigants du groupe Air France (SNGAF) et l’Union des navigants de l’aviation civile (UNAC), qui avaient déposé un préavis de grève pour la période du 20 décembre au 2 janvier, la compagnie aérienne soutient être en mesure d’assurer l’ensemble de ses vols, et donc aussi ceux vers la destination Maurice.

Seuls 5 % à 6 % des hôtesses et stewards d’Air France se sont déclarés grévistes. Ceci est insuffisant pour mettre en péril des vols. Pour l’heure donc, tout va bien pour les voyageurs. En revanche, rien n’exclut que si le mouvement prend de l’ampleur, des vols soient retardés voire annulés. Cependant, pour la direction d’Air France, l’on n’en est pas encore là.

Les deux syndicats protestent contre la non-reconduction de leur accord collectif, arrivé à échéance le 31 octobre. Cet accord, qui régit les conditions de travail et de rémunération des hôtesses et stewards, a été remplacé, pour une durée indéterminée, par une « note unilatérale » de la direction. Des négociations ont été entamées et se poursuivent toujours.

Chez Corsair aussi, un préavis de grève avait été déposé par le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) le 9 décembre pour la période des fêtes de fin d’année. Celui-ci a cependant été levé à la mi-décembre après des négociations entre le syndicat et la direction. En cette période, cette compagnie aérienne assure six vols par semaine, pour la plupart remplis. Soit, quatre vols directs depuis Paris Orly et deux vols au départ de Lyon / Marseille.

La SNPL réclamait des augmentations de salaire et de meilleures conditions de travail, c’est-à-dire un « retour aux conditions de travail pré-Covid et la revalorisation de la rémunération pour faire face à l’inflation » pour les pilotes de Corsair.