Son aventure aurait pu trouver son inspiration du livre de Jules Verne « Le tour du monde en 80 jours ». Torbjorn C. Pedersen entame une aventure particulière et unique en son genre. Il fait le tour du monde sans prendre l’avion. Il nous ouvre son carnet de voyage.
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Torbjorn C. Pedersen, plus connu comme Thor, 37 ans, fait le tour du monde pour le projet « Once upon a saga ». Ce Danois a quitté son pays le 10 octobre 2013 à 10h10, pour l’Allemagne. Depuis trois ans que dure son périple autour du globe, il a déjà visité 116 pays. Plus que 87 autres pays avant de rentrer chez lui en 2019. Son ultime destination sont les Maldives.
Quel beau diable l’a poussé à entreprendre ce voyage ? « Un jour, mon père m’a envoyé un courriel racontant l’histoire d’un voyageur. Cela m’a inspiré. J’ai confié à mes amis mon rêve de faire le tour du monde. Ils n’étaient pas convaincus ». Cependant, un de ses amis l’a encouragé.
Son but est simple : visiter tous les pays du monde sans prendre l’avion et ne il ne rentrera pas chez lui avant d’avoir terminé son voyage. Thor avait 34 ans lorsqu’il a quitté le Danemark avec un budget de 20 dollars pour chaque destination. Son voyage est financé par la société Ross Offshore.
« J’ai un programme vraiment chargé avec des contraintes de temps. Je ne peux pas trop profiter du séjour à cause du temps limité. Je passe entre deux à sept jours dans chaque pays. Mon budget quotidien inclus la nourriture, le transport, visas et le logement », raconte le Danois.
Son tour du monde, il le fait en bateau, train ou autobus. « Voyager par bateau est plus difficile que de prendre l’avion. J’utilise différents modes de transport. Jusqu’à présent j’ai voyagé sur 94 trains, 243 autobus, 15 bateaux et 68 métros. Mon plus long voyage était en bus au Brésil. Le trajet a duré 56 heures. J’ai aussi passé 16 jours consécutifs dans un petit bateau et quatre jours dans un train. »
La chaleur humaine
En collaboration avec la Croix-Rouge, il est devenu « Goodwill Ambassador ». Il prône la valeur de la Croix Rouge et rencontre plusieurs volontaires de l’organisme à travers le monde. C’est une façon pour lui de connaître les gens, leur façon de vivre et d’autres cultures. « J’ai passé des moments que je n’oublierai jamais. J’ai découvert des centaines de cultures différentes et des cuisines du monde. Parfois je ne savais même pas ce que je mangeais », ajoute-t-il.
Son adage est : « un étranger, est un ami que vous n’avez jamais rencontré ». Des rencontres et des souvenirs, il en a à la pelle. « Épuisé, un jour je voulais mettre fin au voyage et rentrer chez moi. Mais un étranger m’a encouragé à aller de l’avant. Tout au long de mon voyage, ce sont des étrangers qui m’ont soutenu et aidé », relate-il.
Thor a dû faire face à des difficultés aussi. Il a été atteint du paludisme. « C’était un des pires moments. Parfois j’étais déshydraté, fatigué et pouvais à peine dormir. Le doute me venait souvent à l’esprit. Mais les encouragements des gens m’ont aidé à surmonter ces difficultés ». Un autre moment difficile était lorsqu’il a perdu son oncle. « C’est triste que mon oncle soit décédé et je ne pouvais pas rentrer pour ses funérailles ».
Une fois rentré chez lui, Thor compte écrire des livres sur son périple. Mais ce n’est pas la seule chose qu’il fera. En 2019, il compte épouser sa copine. « Cela fait huit ans qu’on se connaît. Elle est ma force. On communique toujours par téléphone ou email. Elle a fait le déplacement pour venir me voir neuf fois durant les trois ans de mon voyage », dit-il.
Ses parents l’ont soutenu tout au long de son parcours. « Au début, mon père était contre. il est devenu mon plus grand supporter. Il me parle souvent. Par contre, ma mère m’a encouragé dès le début » relate-t-il.
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