«Toilet: Ek Prem Katha» subira un procès pour plagiat

Un cinéaste basé à Jaipur, Praatik Sharma, a intenté un procès contre les cinéastes de « Toilet: Ek Prem Katha », qu'il accuse d'avoir plagié le mot de la fin et le thème de son film en hindi, « Gutrun Gutar Gun ».

Gutrun Gutar Gun conte l'histoire d'un village où les habitants n'ont pas accès à des toilettes décentes. Il y a deux lois différentes – une pour les hommes et l'autre pour les femmes en ce qu'il s'agit de l'heure pour aller aux toilettes.

Face à une telle situation, Uganti fait face à plusieurs problèmes et son mari Shambhu veut l'aider, mais n'arrive pas à le faire. Il ne peut pas aller à l'encontre des lois du village. Finalement, Uganti trouve une solution à ses problèmes et, pour cela, elle doit faire face à d'immenses insultes et humiliations. Son mari finit par décider de l'aider tout en ignorant les lois du village. Le film dénonce les hommes qui adoptent une attitude de deux poids, deux mesures vis-à-vis des femmes, qui ne sont pas traitées comme des humains. Les principaux artistes sont Rakesh Pandey, Asmita Sharma et Sukhwinder Chahal.

Un procès pour infraction au droit d'auteur a été logé par Sharma contre Plan C Studios, une alliance entre Reliance Entertainment et Friday Filmworks dirigé par Neeraj Pandey et Shital Bhatia, et Viacom18, le 7 juillet, devant la Metropolitan Court de Jaipur.

Les cinéastes de Toilet: Ek Prem Katha ont refusé de faire des commentaires à la suite de ces allégations. Praatik Sharma explique que son film Gutrun Gutar Gun a été complété en 2015. Il a obtenu un visa d'exploitation du Central Board of Film Certification au cours de la même année, mais il n'a pas pu diffuser le film faute de finances. Il affirme que le film avait même été projeté à l'intention du ministre de l'Information et de la Radiodiffusion, Rajyavardhan Singh Rathore, et d'autres personnalités. Gutrun Gutar Gun a été projeté lors de plusieurs festivals, dont Delhi International Film Festival, l'Indian Film Festival de Melbourne en Australie et le Rajasthan International Film festival.

Après une lutte acharnée pendant deux ans, l’équipe était prête à jouer le film le 28 juillet, mais les distributeurs ne voulaient plus l'exploiter à cause de sa similarité avec Toilet: Ek Prem Katha.