TIC et externalisation : Maurice ciblée par l’association indienne Nasscom

L’association indienne Nasscom compte utiliser Maurice comme porte d’entrée vers le continent africain. Dans le cadre de sa stratégie de diversification des marchés, le pays s’inscrit dans ses objectifs de non seulement aider ses membres à approvisionner le marché local mais aussi de constituer un tremplin pour elle vers l’Afrique.

Fondée en 1988, Nasscom est une organisation à but non lucratif qui compte plus de 2 200 membres. Elle représente les intérêts des entreprises indiennes engagées dans les technologies informatiques, de la communication et de la gestion des processus d’affaires. Principal organe à promouvoir cette industrie de $ 154 milliards (environ Rs 5 236 milliards), elle cherche aussi à explorer les opportunités en Australie, en Suède, au Mexique et à Maurice. Pour l’instant, 60 % des revenus du secteur proviennent des États-Unis, 17 % à 18 % du Royaume-Uni, 10 % des autres pays européens et 10 % du reste du monde.

« Les revenus issus du reste du monde sont minimes. Nous nous employons à mettre en œuvre une orientation stratégique vers l’Australie, la Chine, le Japon et les pays scandinaves. Des pays comme Maurice sont d’une importance capitale puisqu’ils peuvent être un point de départ vers l’Afrique du Sud », a confié Shivendra Singh, responsable du développement du commerce mondial de Nasscom à un journal indien.

De grandes entreprises indiennes, comme Tata Consultancy Services, Infosys, Wipro et HCL Technologies, y sont déjà implantées.

Nasscom vise une pénétration plus grande de l’industrie indienne dans des pays encore inexploités. L’association favorise des partenariats avec des organismes commerciaux locaux pour organiser des tournées de présentation afin de mieux faire connaître les entreprises indiennes dans le secteur des TIC. En Israël, par exemple, elle a sollicité les services d’un consultant pour des rencontres rapides entre les sociétés indiennes et israéliennes.