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Théâtre : l’amour encore et toujours !

Pierre Louis Paillusseau, Vinaya Sungkur et Benjamin Gilot. Pierre Louis Paillusseau, Vinaya Sungkur et Benjamin Gilot.

Ils ne sont que trois sur scène. Et pourtant, ils incarneront 31 personnages dans 12 scènes différentes. C’est le pari qu’a fait le metteur en scène Pierre Louis Paillusseau, dans la pièce « L’amour toujours ! », qui sera jouée au Caudan Arts Centre au mois d’avril.

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«Qui ne tente rien n’a rien et en amour c’est peu de le dire », précise d’emblée Pierre Louis Paillusseau, le metteur en scène, comédien de 28 ans. D’ailleurs, c’est un pari fou qu’il a tenté avec cette pièce L’amour toujours, qui promet d’être une véritable performance théâtrale. Trois comédiens - Vinaya Sungkur, Benjamin Gilot et Pierre Louis Paillusseau lui-même- se mettront dans la peau de 31 personnages dans 12 scènes différentes. Une tâche qui ne s’avère pas facile.

« Les textes sont longs à apprendre et ce n’est pas facile de jongler d’un personnage à un autre en un rien de temps. Cela demande beaucoup de techniques et de concentration. Nous avons commencé les répétitions il y a quatre mois et cela se passe très bien. C’est un vrai challenge que je me lance à moi-même et à mes comédiens », confie Pierre Louis Paillusseau.

D’origine française, mais Mauricien de cœur, après avoir vécu 20 ans à Maurice, Pierre Louis Paillusseau présente sa première pièce sous nos cieux. Et l’amour, la thématique la plus universelle qui soit, est au centre de la pièce.

« Lors de mes études, la thématique de l’amour revenait toujours et je voulais monter une pièce autour de ce thème mais sans que cela ne soit trop poétique, trop simple, trop cliché. J’ai donc choisi cette pièce de Joël Pommerat que j’ai travaillée à ma sauce et la présenterai aux Mauriciens au mois d’avril », explique Pierre Louis Paillusseau.

Avec « humour et gravité », la pièce révèle cette déchirure originelle qui nous pousse inexorablement les uns vers les autres en quête de réunification consolatrice.

Selon le metteur en scène, l’identité mauricienne composée d’une mosaïque d’origines diverses a encore creusé l’écart entre le spectacle originel et les paysages intérieurs dans lesquels il pouvait inscrire son travail.

« Ce contexte différent a nourri le texte de sens nouveaux. Il m’a incité à prolonger le geste artistique initié par Joel Pommerat », confie Pierre Louis Paillusseau.

Aussi, notre interlocuteur précise que bon nombre de spectateurs vont se retrouver dans cette pièce, comme dans une forme de déjà-vécu, qui va permettre au spectateur de s’identifier aux personnages et aux situations et liens qui le poussent à aimer, haïr, trahir, protéger, fuir, lutter, tromper ou mentir.

« Chaque tableau explore une situation dans laquelle une relation est mise à l’épreuve, et nous plonge dans un labyrinthe où les relations apaisées entre êtres humains semblent aussi primordiales, désirables et chimériques », dit notre interlocuteur.

La pièce sera jouée au Caudan Arts Centre les 23, 24 et 25 avril. Les billets sont disponibles à partir de ce lundi sur le site du Caudan Arts Centre à partir de Rs 800.

 

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