Textile : Nouvelle Lingerie Mauricienne passe sous administration judiciaire

Créée en 1998, Nouvelle Lingerie Mauricienne (NLM) passe sous administration judiciaire. Le Licensed Insolvency Practitioner, Luvy Thacoor, de la firme Quantuma Mauritius a été nommé Receiver and Manager de cette compagnie de textile qui compte des usines de production à Belle-Rose et une autre à Madagascar. Cette mise sous administration a été motivée à la demande d’une banque commerciale auprès de qui NLM a des dettes qu’elle ne parvient pas à rembourser, confie-t-on du côté de Quantuma Mauritius.

Il n’y a pas très longtemps, la compagnie comptait encore 700 employés et produisait 1,4 million de pièces, essentiellement de la lingerie féminine et des maillots de bain, par an. Au niveau de Quantuma Mauritius, l’on avance que la Covid-19, la hausse du prix des entrants nécessaires à la confection des vêtements, ainsi que la hausse du fret ont eu un impact conséquent sur les activités de la compagnie.

L’objectif premier du Receiver and Manager est de voir si la compagnie peut être remise sur les rails. Si l’exercice de sauvetage ne peut se faire, l’ensemble des employés seront limogés ou redéployés ailleurs et les avoirs vendus pour rembourser les dettes. Selon le dernier bilan financier, qui remonte au 31 décembre 2020, NLM avait enregistré un chiffre d’affaires de Rs 65,2 millions. Cependant, après impôts, la compagnie a posté des pertes de Rs 10,3 millions. Les avoirs étaient estimés à Rs 76,1 millions. Toutefois, au moment de la préparation de ce bilan financier, la compagnie avait pris des dettes à long terme pour Rs 27,5 millions et contracté des dettes à court terme pour Rs 35 millions.

Au début de ses opérations, en 1998, NLM fabriquait des sous-vêtements uniquement pour la marque française Princesse tam.tam. En 1999, la compagnie avait doublé sa capacité de production et s’était installée à Madagascar.