Tests rapides et rentrée parlementaire : Paul Bérenger demande des éclaircissements

Rassurer la population au sujet des tests rapides. C’est ce que demande le leader du Mouvement Militant Mauricien (MMM), Paul Bérenger. Il est intervenu dans la matinée de ce mardi 28 avril sur sa page Facebook.

Paul Bérenger estime qu’il faut que le gouvernement vienne éclaircir certains points. Il affirme qu’il faut que la population soit au courant du nombre de tests de Covid-19 qui seront effectués et qui ont été déjà faits et aussi de la qualité de ces tests rapides.  

Paul Bérenger parle de confusion, car vendredi dernier, le Conseil des ministres a souligné qu’au 24 avril, 12 835 tests avaient été effectués. Ensuite, le même jour, le Premier ministre a annoncé qu’à partir du 25 avril les fronts liners seront testés. Le leader du MMM suppose que les 12 835 tests ne sont que des tests PCR. 

Paul Bérenger affirme que le gouvernement doit publier le nombre de tests PCR et le nombre de tests rapides effectués. Dans le cas des frontsliners, Paul Bérenger parle de tests rapides qui ne sont que des screening tests et ne sont pas validés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). « Ces tests rapides doivent être validés par le PCR », dit-il.

Pour lui, Maurice est en retard sur l’exercice de tests, citant, en passant, le Dr Zouberr Joomaye, porte-parole de la National Communication Committee (NCC), qui avait annoncé que 1000 tests allaient être effectués par jour. Paul Bérenger affirme qu’environ 600 tests seulement sont effectués. « Il est urgent que le gouvernement élimine la confusion et vienne dire si les fronts liners feront le test rapide et pas le PCR. Idem pour la population », a déclaré le leader des Mauves.

Reprise parlementaire

Le leader du MMM a aussi abordé le sujet de la reprise parlementaire. Il a indiqué qu’il n’est pas d’accord d’avoir été mis sur la touche. Il affirme que l’opposition avait demandé au gouvernement de consulter les leaders des partis de l’opposition avant la reprise parlementaire. 

Selon  lui, c’était nécessaire de discuter des modalités de la rentrée et des mesures de sécurité. « Le gouvernement a décidé que la totalité des députés sera présente », déplore Paul Bérenger. Il explique qu’en Grande-Bretagne, seule une partie des députés est présente dans la chambre, alors que les autres assistent à la session par vidéoconférence. Il déplore le fait que des députés seront présents dans une salle fermée avec la climatisation.

Paul Bérenger affirme que les partis de l’opposition sont dans le flou sur divers aspects : les horaires du Parlement et si le staff de l’Assemblée nationale et les membres de la police ont fait des tests. D’ailleurs, il affirme que les membres de l’opposition n’ont pas été éclairés sur les questions parlementaires : le nombre de questions autorisées par député, les temps alloués aux questions et le temps alloué pour débattre des projets de loi et le nombre d’intervenants.

« Nous ne sommes pas contre le fait que le Parlement siège, mais il fallait consulter les leaders des partis de l’opposition », estime Paul Bérenger.