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Testé positif à l’alcotest en stationnement : après la cellule de dégrisement, Jimmy C. avoue avoir retenu la leçon

jimmy C’est un délit d’être ivre au volant d’un véhicule, même s’il est garé.

En l’espace d’un mois, Jimmy C., cadre du secteur privé, a passé deux nuits en cellule de dégrisement. Le 2 octobre, alors qu’il était dans sa voiture en stationnement à Ebène pour laisser écouler les heures afin de redevenir sobre, il a été testé positif à l’alcotest.

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Jimmy C. n’en est pas à sa première infraction au Code de la route. Pas plus tard que le mois dernier, il avait dû faire un détour par la cellule de dégrisement au poste de police de Rose-Hill. Idem le soir du 2 octobre. à chaque prise, il avait au-delà de 50 microgrammes d’alcool dans le sang.

Après sa soirée de Happy Hour à Ebène ce 2 octobre, Jimmy C. a décidé de se réfugier dans sa voiture en stationnement dans la localité. Il ne voulait pas prendre la route et laissait passer les heures avant de redevenir sobre. Au même moment, des individus ont endommagé la lunette arrière de son véhicule, laissant entendre que le chauffeur avait eu un malaise et démontrait des signes liés à un trouble respiratoire. La police de Rose-Hill a été alertée.

A leur arrivée, les forces de l’ordre ont découvert la voiture en stationnement avec une seule personne à son bord. Il s’agissait de Jimmy C., cadre dans le secteur privé, qui se trouvait au volant de sa voiture. Sans plus tarder, ce dernier fut soumis à un test d’alcoolémie. Résultat : plus de 50 microgrammes d’alcool découverts dans son sang. Même s’il ne conduisait pas son véhicule, Jimmy C. fut placé en cellule de dégrisement.

Selon Barlen Munusami, auteur du livre Le Guide du conducteur 2018-2019, si une personne est seule dans une voiture et se trouve avec la clef de contact, cette personne a la responsabilité du véhicule. Même si la voiture est en stationnement, cela constitue un délit si la personne est sous l’influence de l’alcool ou de la drogue.

Jimmy C. s’explique. « Ce soir-là, je n’étais pas en état de prendre le volant. Un ami m’a déposé près de mon véhicule. Je ne roulais pas, car je sentais que je n’étais pas dans un état pour prendre la route. » Cependant, cela n’a pas empêché aux policiers de le contrôler positif à l’alcotest. « J’ignorais que rester seul dans une voiture, sous l’effet de l’alcool, constituait un délit, même si le moteur était coupé. »

Que garde-t-il de son passage en cellule de dégrisement ? Un mauvais souvenir, répond-il. « Même si on appelle cela une cellule de dégrisement, vous êtes en compagnie d’autres détenus. Cela ne me fait pas plaisir aujourd’hui, quand je pense à cette mésaventure. Chaque minute passée dans une cellule ressemble à une heure. C’est interminable », raconte-t-il d’un air désemparé.

Après cette mésaventure, Jimmy C. reconnaît toutefois que les mesures adoptées par les autorités décourageront certainement les chauffeurs à boire et conduire. « En tout cas, moi j’ai retenu la leçon », dit-il.

En guise de conclusion, Jimmy C. avoue qu’il préfère rester chez lui au lieu d’aller faire la fête. « Toutefois, s’il faut que je sorte, je préfère avoir recours à un taxi. »

Rs 20 000 à Rs 50 000 d’amende

Sous le Road Traffic Amendment Act 2018, le taux d’alcoolémie permis dans le souffle a été revu à la baisse. Le taux d’alcool autorisé au volant passe de 50 à 20 milligrammes pour 100 millilitres de sang. Tout contrevenant est passible d’une amende entre Rs 20 000 à Rs 50 000.

 

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