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Tertiary Education Commission : les déplacements à l’étranger du directeur font polémique

Tertiary Education Commission

Nommé à la tête de la Tertiary Education Commission (TEC) en 2016, l’Australien Sid Nair commence à soulever des contestations de la part de certains membres du conseil d’administration. Ses  fréquentes missions à l’étranger sont vues d’un mauvais œil.

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Ses déplacements à l’étranger font grincer des dents. Le cas Sid Nair est devenu le ‘talk of the town’ du moment. Les différentes sources contactées, que ce soit au niveau du conseil d’administration ou du personnel, se posent de plus en plus de questions sur l’efficacité au travail de Sid Nair. Ce dernier a été nommé Executive Director de l’instance régulatrice en 2016, après avoir participé à un exercice d’appel à candidatures.

Une source au conseil d’administration indique que, depuis sa nomination, Sid Nair a effectué une douzaine de missions à l’étranger. Ses principales destinations  sont la Malaisie, l’Australie, l’Inde ainsi que d’autres pays asiatiques. Cette même source soutient que jusqu’à présent il n’y a pas eu de véritables retombées positives pour la TEC. Notre interlocuteur ainsi que d’autres membres du board s’interrogent sur sa pertinence au sein de cette organisation. Ils soutiennent que ses fréquents déplacements n’ont rien rapporté à la TEC. Il aurait pu au final rester au pays où sa contribution aurait certainement été plus fructueuse.

Le conseil d’administration de l’autorité régulatrice a, selon nos recoupements d’information, décidé d’adopter une nouvelle stratégie concernant les déplacements à l’étranger de Sid Nair. En effet,  la TEC va désormais serrer la vis. Les déplacements à l’étranger de l’Australien pour des conférences internationales devront dorénavant être financés par les organisateurs eux-mêmes. Au cas contraire, pas de voyage. Un officiel de la TEC nous a, par ailleurs, informé que le dernier déplacement de Sid Nair en Inde (ndlr : il a pris l’avion mardi soir) a effectivement été financé par les organisateurs de la conférence. « Le ministère des Finances a bien fait comprendre que les dépenses des institutions gouvernementales doivent être revues à la baisse et c’est cette politique que nous sommes en train d’appliquer », explique un cadre de l’organisme.

Les faits et gestes de Sid Nair feront en tout cas l’objet d’une attention particulière dans les prochaines semaines. Certains membres du conseil d’administration n’écartent pas la possibilité de soulever le cas auprès du ministère dans un proche avenir. Nous avons essayé  de contacter Sid Nair, mais nos tentatives sont demeurées vaines.

 

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