Terres de l’État : son bail est modifié mais le contrat ne suit pas

Elle a obtenu un nouveau terrain le 18 août 2016. Mais une bénéficiaire n’a toujours pas reçu son contrat, malgré la modification des termes du bail.

En 2005, les autorités avaient approuvé un permis de construction sur un terrain de l’État, situé à Cité La Cure, dont bénéficiait Claudia Polimont, aujourd’hui âgée de 43 ans. Le terrain (lot 60) faisait 225 m2. Le bail devait prendre fin en 2060.

Claudia devait payer Rs 300 par an jusqu’à 2010, après quoi le montant allait graduellement augmenter de 50 % tous les dix ans. Des conditions  attachées au permis donnaient la possibilité à la bénéficiaire de continuer à occuper le terrain. Il y avait au total treize conditions à respecter sur le document remis à la dame et signé G. P. Naidoo, pour le secrétaire permanent du ministère du Logement et des Terres.

Le 18 août 2016, ledit ministère devait informer Claudia que le bail à Cité La Cure était annulé et qu’elle serait transférée à Karo Kalyptis, Batterie-Cassée, pour prendre possession d’une parcelle de terre (lot 112). Le bail serait, comme prévu initialement, d’une durée de 55 ans à partir de 2005. Si la dame refusait de partir dans un délai d’un mois après réception de la ‘notice’, le permis de construire lui serait enlevé.

Pas de contrat pour karo kalyptis

Si Claudia Polimont s’est soumise à la requête du ministère du Logement et des Terres, elle déplore n’avoir pas encore reçu de contrat pour le terrain à Karo Kalyptis. D’où son incapacité à être connectée au réseau du Central Electricity Board (CEB) avec un compteur à son nom. « J’avais mon contrat pour le terrain de Cité La Cure, mais je n’ai pas encore obtenu celui du terrain de Karo Kalyptis depuis que j’ai été transférée.

J’ai essayé de présenter aux officiels du CEB le document indiquant le transfert de Cité La Cure vers Karo Kalyptis, mais ils disent que cela n’est pas valable. Ils exigent que je produise un contrat en bonne et due forme », explique la dame.

Xplik Ou K a informé le ministère du Logement et des Terres du cas de Claudia qui attend toujours.