Marc Henri Collaud, un Suisse de 69 ans, marié à une Mauricienne depuis une dizaine d’années, dit vivre un véritable calvaire. Selon ses dires, la maison qu’il habite à Terre-Rouge est privée d’un droit d’accès sur la route. Il pointe du doigt ses voisins.
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C’est le 8 septembre 2014 que cet ancien entrepreneur a fait l’acquisition d’un terrain de 300 toises, à Terre-Rouge, pour la somme de Rs 2,2 millions.
« Tout a été fait dans les règles, le terrain, qui est situé en troisième position du morcellement, selon un procès-verbal d’arpentage daté du 8 juillet 2014, disposait d’un voie de sortie vers la grande route », souligne Marc Henri Collaud.
Le Suisse nous explique qu’après avoir acquis un lot, un voisin a réclamé un nouvel arpentage qui a eu lieu le 26 décembre 2014. « J’ai alors constaté que le chemin d’entrée a été modifié et que désormais, pour accéder à ma propriété, il me fallait passer sur les terrains de deux propriétaires qui n’ont pas été informés de l’exercice d’arpentage. Un de ces propriétaires a aussitôt fait construire un mur de clôture en blocs de béton à la limite des six pieds réglementaire. J’ai informé la police qui est intervenue à deux reprises pour lui de demander de suspendre les travaux. Ce dernier est passé outre ces injonctions. Le mur actuel court sur 50m60 (mais en réalité sur 53m90) et se retrouve en partie sur mon terrain. De surcroît, il a été mal construit sur ses fondations. Je crains que d’ici deux à cinq ans, il commence à pencher sur mon terrain avant de s’effondrer », dit Marc Henri Collaud.
Le retraité dit avoir frappé à la porte des autorités concernées pour obtenir justice et le respect de ses droits, mais en vain. « J’ai fait un recours auprès du Conseil de district de Pamplemousses, sans aucun succès. Depuis trois ans, me voilà contraint de passer par un chemin privé pour accéder à ma maison. C’est intolérable. Je demande aux autorités compétentes de faire respecter les obligations entre propriétaires qui découlent du procès-verbal d’arpentage du 8 juillet 2014, le même qui figure à notre titre de propriété. Ce droit de passage nous permet de rejoindre directement le chemin public sans avoir à passer sur les terrains des deux autres voisins. J’estime être victime d’une justice à deux vitesses. »
Sollicité pour une réaction sur ce cas, Sunael Purgus, président du Conseil de district de Pamplemousses, dit être au courant de ce problème. « En principe, le Conseil de district aurait dû engager des poursuites légales contre le voisin qui a obstrué le passage de Marc Henri Collaud. » Le Suisse souligne avoir déjà logé une action légale contre son voisin et attend les délais de réaction de la justice.
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