En bordure de la route principale à Morcellement Raffray, Le-Hochet, Terre-Rouge, se trouve un sapin colossal. Cela représente une vraie menace pour le public. Car, outre les passants, cette route principale est très fréquentée par des bus, voitures, motos et autres véhicules.
C’est dans la cour d’un certain Rajen S. que se trouve le sapin. Conscient du danger qui guette le public, ce dernier affirme avoir entamé depuis 2016 des démarches à tous les niveaux. Il s’est tourné auprès du Citizens Advice Bureau (CAB) avant d’aller voir la Special Mobile Force (SMF) à qui il a adressé une correspondance.
« Des officiers sont venus sur place pour constater la situation de visu. Ils m’ont dit que pour couper l’arbre, il faudrait une ‘telescopic ladder’, une facilité qui n’est disponible qu’auprès des Fire Services. Je me suis rendu personnellement auprès des Fire Services où on m’a fait savoir qu’il faudrait que je loue la ‘telescopic ladder’. On m’a aussi précisé que la location se faisait à l’heure et que si les officiers de la SMF prenaient deux heures pour couper l’arbre, je devais payer pour quatre heures parce qu’il faudrait aussi inclure le temps du voyage. Donc, au total, cela me reviendrait dans les Rs 12 000 à Rs 14 000 », a fait ressortir Rajen.
Choqué, ce dernier est catégorique. « J’ai 68 ans, je suis pensionnaire. Où vais-je trouver autant d’argent pour faire couper ce sapin ? », s’est interrogé Rajen. Et d’ajouter : « Est-ce en raison de Rs 12 000 ou Rs 14 000 qu’on devrait mettre en danger la vie des gens, ne serait-ce la vie d’une seule personne ? Est-ce tout ce que vaut la vie d’un être humain ? »
Rajen fait aussi face à un autre problème. Sa maison se trouve à la fin d’une pente et en saison de pluie, toute l’eau qui dévale de la montagne arrive jusqu’à sa maison pour stagner dans un caniveau qui n’a pas de passage pour l’évacuation de l’eau (voir photo). « Lors des averses, ma maison est vite inondée. Mes meubles ont été abîmés. Il faut trouver quelque chose pour ouvrir un passage au caniveau afin de faire évacuer l’eau stagnante. On n’a pas besoin de vous décrire l’état d’une eau qui reste stagnante durant des jours. Elle est putride, nauséabonde et attire des moustiques. C’est le foyer idéal pour le développement de larves de moustiques qui sont vecteurs de maladies telles que le chikungunya », se lamente le sexagénaire. Il ajoute qu’une fois, le caniveau a été nettoyé, mais peu après il a été complètement négligé.
La rédaction a pris contact avec Sunael Purgus, le président du Conseil de district de Pamplemousses. Ce dernier a demandé de lui faire parvenir des photos avant qu’il n’envoie un inspecteur sur place en début de semaine.
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