Terrains vagues : ça pousse comme des champignons

Un lecteur du Défi Quotidien des Plaines-Wilhems nous a encore fait part d’un problème récurrent de nos jours : l’existence d’un terrain vague négligé en face de sa maison. Et qui dit terrain vague, dit dépotoir sauvage.

« Je ne peux supporter de voir une telle situation sur le seuil de ma porte. Je prends donc la peine de nettoyer de temps à autre. Sauf que plus je nettoie, un nombre croissant de gens viennent y jeter leurs déchets », se désole Ravin, un habitant de Quatre-Bornes.

Sur le même chapitre, Ravin dit avoir sollicité la mairie et le bureau du PPS de la circonscription Belle-Rose / Quatre-Bornes (No 18), pour le nettoyage / défrichage d’un terrain abandonné. Il déplore que rien n’ait été fait jusqu’ici alors que ce terrain est situé à Candos, vis-à-vis de l’hôpital et qu’il attire toutes sortes d’individus louches ainsi que des bestioles nuisibles.

À Flacq, un autre résident se plaint d’un terrain en friche à côté de sa maison. « Le terrain est laissé à l’abandon depuis quatre ans et demi. J’ai fait plusieurs plaintes au conseil de district de l’Est. Le propriétaire ne l’a nettoyé qu’une fois, il y a un an et demi, avant de disparaître dans la nature. »

Ravin ajoute que de gros arbres poussent sur ce terrain, dont l’un est aussi haut qu’un pylône électrique. « Les arbres fruitiers attirent les passants et les drogués.D’autres individus viennent boire de l’alcool à l’ombre. Cette situation inquiète les résidents. J’hésite parfois à ouvrir la porte, de peur d’être attaqué. J’ai déjà été cambriolé en 2012. Les voleurs sont entrés en passant par ce terrain en friche. Les limiers de la CID y avaient trouvé des traces de pas. »

Les dernières directives du ministère des Collectivités locales imposent aux municipalités et conseils de district de faire nettoyer et défricher ces terrains vagues. Le ministre Mahen Jhugroo l’avait annoncé en réponse à une question d’Xplik ou K sur les terrains en friche.