Les terrains résidentiels attirent les clients bien plus que l’an dernier. Tel est le constat des agents immobiliers. Une demande qui provient notamment des couples de la classe moyenne. Quelles régions ciblent-ils ? Quel est budget qu’ils sont prêts à consacrer pour l’achat d’un terrain ? Tour d’horizon !
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« L’engouement pour les achats de terrains résidentiels est toujours là », constate Philippe de Beer, directeur et partenaire chez Park Land Properties. Laval Savreemootoo, président de l’Association des agents immobiliers à Maurice, note, d’ailleurs, une hausse de l’ordre de 12 % à 15 % au niveau de la demande comparativement à 2016. Une tendance qu’observe également Ageeanandsing Lodeechand, directeur de l’Agence du Nord : « La demande pour les terrains a grimpé de 10 % cette année. Ce sont notamment les terrains de 80 à 100 toises qui sont les plus demandés en ce moment ».
Quel est le profil de la clientèle ? Ce sont les couples qui souhaitent avoir un terrain en vue de construire leur maison, font ressortir les agents immobiliers. « Ils ne se tournent pas vers le marché de l’ancien, c’est-à-dire les maisons existantes qui sont en vente, car elles ne leur conviennent pas en termes de modernité et de qualité. Quant aux clients de la classe plus aisée, ils cherchent des terrains plus grands dans des régions spécifiques », précise Philippe de Beer.
Si la demande pour les terrains est en hausse, la clientèle fait, toutefois, attention à son budget. « Les clients visent surtout les terrains valant entre Rs 15 000 à Rs 17 000 la toise. Par contre, ils se montrent plus réticents à acheter des terres en vente dans la fourchette de Rs 25 000 à Rs 30 000 la toise », souligne Laval Savreemootoo.
Qu’en est-il des régions les plus prisées par les acheteurs ? Les terrains situés dans le Nord, le Centre (notamment Moka) et l’Ouest de l’île sont en forte demande, soutient Philippe de Beer. « Le centre-ville est aussi très demandé, mais les Mauriciens n’ont pas les moyens de s’offrir un terrain dans cette région, car il faut compter plus de Rs 25 000 la toise », souligne Laval Savreemootoo. Les potentiels acheteurs, ajoute-t-il, n’ont pas d’autres choix que de se tourner vers les faubourgs, à titre d’exemple Boundary, La Source, Palma en ce qu’il s’agit de Quatre-Bornes ou encore Solferino en ce qu’il s’agit de Vacoas.
On retrouve une situation plus ou moins similaire dans l’Ouest du pays. « Les Mauriciens de la classe moyenne ne peuvent pas s’offrir les terrains en vente à Rivière-Noire ou Tamarin, car ils sont de plus grande superficie. Ce qui les rend moins abordables aux Mauriciens de la classe moyenne quoique le prix à la toise n’est pas plus élevé que dans d’autres régions de l’Ouest. Par contre, à Flic-en-Flac, les terrains sont de plus petite superficie, dont plus abordables », conclut Philippe de Beer.
Les régions prisées
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